À exactement trois semaines de la réouverture des frontières, le nombre de cas continue de grimper. Le pays a enregistré 10 325 cas depuis le 10 juillet. Au niveau des autorités, plusieurs explications ont été avancées pour justifier cette hausse. Négligence des gestes barrières, reprise des activités et rassemblements interdits sous la Quarantine Act. D’autres experts, eux, ont évoqué la baisse de l’efficacité des vaccins après un certain temps. 

Selon les chiffres, le pays était «relatively Covid safe» jusqu’à fin juillet. Le nombre de cas détectés par jour dépassait rarement la barre des 100. Mais depuis le 1er août jusqu’à présent, il n’y a que trois jours où ce chiffre était en dessous de 100. D’ailleurs, depuis plus d’un mois, plus de 150 personnes sont infectées tous les jours. Le plus grand nombre a été enregistré le 25 août, soit 402 cas. 

En ce qui concerne les cas actifs, les chiffres sont aussi éloquents. Depuis la mi-juillet, le ministère de la Santé ne communique plus ces chiffres sur une base quotidienne. Cependant, dans le compte rendu du cabinet des ministres tous les vendredis, les données sont annoncées. Ainsi, le pays est passé de 379 cas actifs le 2 juillet à 3 385 le 3 septembre. 

Pour l’instant, c’est le variant B 1.1.318 qui circule dans la population. À la réouverture des frontières le 1er octobre, le pays ne sera plus à l’abri du variant Delta, qui est toujours dominant dans le monde et qui se propage plus rapidement que les autres lignées connues. Récemment, les variants Mu et C 1.2, qui ne sont pas dominants face au Delta mais très répandus dans le monde, ont aussi retenu l’attention de la communauté scientifique à cause de leurs mutations qui favorisent une propagation rapide.