Le ministre Kailesh Jagutpal a parlé, lors de la conférence de presse du National Communication Committee, vendredi dernier, sur les nouveaux protocoles qui seront mis en place pour les enterrements des personnes décédées du Covid-19. Soutenant que durant le week-end, les compagnies funéraires au- raient une formation pour organiser ces enterrements.

À partir de la semaine prochaine, ils pourront organiser ces funérailles selon les coutumes. Quant à ceux qui n’ont pas de plan funéraire, le ministère prendra en charge l’organisation des enterrements en collaboration avec ces mêmes compagnies afin que les rites soient respectés. De plus, il ne sera plus obligatoire d’enterrer ces défunts uniquement à Bigara ou à Bois-Marchand.

Sollicité hier, le responsable de l’une des sociétés funéraires, qui a souhaité garder l’anonymat, a indiqué que le ministère de la Santé a déjà, dans un premier temps, pris contact avec eux et qu’il y a déjà eu une première rencontre mais que la formation n’a cependant pas eu lieu avec le personnel ni samedi ni dimanche. «Nous ne pensons pas que les enterrements se feront sous notre responsabilité à partir de lundi.»

«Port du PPE»

Shakeel Anarath, responsable d’Al-Ishaan Funeral Center, abonde dans le même sens. Il était prévu que la formation se tienne samedi, mais il n’a pas eu lieu. Entre-temps, la société continuera à appliquer le même protocole mis en place depuis 2020. «Nous avons déjà des règles établies. Par exemple, le port du PPE, du masque et la désinfection des lieux, une fois l’inhumation faite. En sus de cela, nous avons aménagé une salle spéciale pour ceux décédés du Covid pour leur dernier bain pour justement limiter les risques.»

À savoir que selon les nouveaux protocoles, les proches du défunt pourront voir son visage durant quelques minutes avant que le corps ne soit disposé dans un «body zipper bag» qui est obligatoire. Shakeel Anarath fait ressortir que dans la salle spéciale, un «carré vitré» a également été placé pour que les proches puissent assister au bain de la personne, s’ils le veulent.

Nous avons sollicité le ministère de la Santé et une source a soutenu que la formation débutera sous peu.