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Trafic de psychotropes: libéré, le Dr Bissonauth nie son association avec le Dr Soobhug
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Trafic de psychotropes: libéré, le Dr Bissonauth nie son association avec le Dr Soobhug
Les protagonistes d’un trafic allégué de psychotropes ont tous retrouvé la liberté conditionnelle. Après le Dr Soobhug et le pharmacien Bissonauth la semaine dernière, c’est au tour du Dr Bissonauth d’être libéré sous caution hier.
Il se trouvait sous le coup d’une arrestation depuis le 18 septembre dans le cadre d’une enquête portant sur un trafic de psychotropes. Mais pris d’un malaise, ce médecin avait été admis à la clinique. Le Dr Nishith Bissonauth a comparu hier devant la cour de district de Pamplemousses sous une accusation provisoire de complot. Il a obtenu la libération conditionnelle contre une caution de Rs 20 000 et a dû signer une reconnaissance de dette de Rs 60 000.
Cette affaire a éclaté à la suite de l’arrestation d’un médecin généraliste de l’hôpital SSRN, le Dr Dhivish Soobhug, qui est soupçonné d’être de connivence avec son ami le Dr Nishith Bissonauth, 28 ans, et son oncle Lalldhun Bissonauth, propriétaires de plusieurs pharmacies. Ce dernier dit pour sa part qu’il est victime d’un coup monté à la suite des ennuis que connaît son fils de 36 ans. Le trentenaire est en procédure de divorce avec la fille de l’actuel patron des Casernes centrales. Depuis, les plaintes fusent entre les deux familles.
Lalldhun Bissonauth rappelle qu’il avait consigné une déposition le 12 mai contre le haut gradé au poste de police de Trou Fanfaron. «Je consigne cette déposition car un très haut gradé de la police m’a menacé avec ces mots : ‘‘mo pou met ladrog dan to farmasi ek mo pou fer twa dans toupi’’.»
Alors qu’il est reproché au Dr Soobhug d’avoir prescrit plusieurs ordonnances à la demande du Dr Bissonauth, ce dernier a, hier, nié les allégations portées contre lui. En présence de son avocate, Me Amira Peeroo, il a été confronté à la déclaration du Dr Soobhug qui l’aurait désigné comme celui qui lui aurait demandé de prescrire des ordonnances à des clients fictifs. «C’est vrai que je connais le Dr Soobhug. C’est un confrère de la profession médicale et on avait fait notre internat ensemble mais je ne lui ai jamais dit de faire des prescriptions», a-t-il déclaré aux enquêteurs de la Criminal Investigation Division de Piton.
Pour rappel, les deux principaux concernés, le Dr Soobhug et le propriétaire de la chaîne de pharmacies, Lalldhun Bissonauth, ont bénéficié de la liberté conditionnelle la semaine dernière.
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