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Vaccination 'obligatoire': les contestataires vont amender leur plainte
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Vaccination 'obligatoire': les contestataires vont amender leur plainte
L’affaire opposant les enseignants et parents d’élèves au ministre de la Santé et du Bien-être, Kailesh Jagutpal, et aux codéfendeurs, en l’occurrence l’État, le ministère de la Santé et celui de l’Éducation, dans laquelle les plaignants demandent à la Cour suprême d’émettre un ordre intérimaire, interdisant aux défendeurs d’aller de l’avant avec leur «Regulations» portant sur la vaccination obligatoire pour avoir accès dans des institutions spécifiques tout en évoquant une violation de leurs droits constitutionnels, a été appelée devant la Cour suprême hier. Et le représentant du ministre Jagutpal a indiqué que ladite plainte ne relève pas de «live issues» étant donné, dit-il, que des amendements aux «regulations» ont été apportés le 1er octobre. Cela, bien après que la plainte a été déposée.
En effet, un nouveau paragraphe, soit l’article 4(2) de la Quarantine Act, a été ajouté et prévoit précisément que le ministre a le pouvoir d’édicter des règlements pour restreindre l’accès d’une personne à une institution déterminée à moins qu’elle respecte les conditions. Outre les institutions scolaires et centres de santé, les nouveaux règlements incluent l’aéroport SSR, l’aéroport de Plaine-Corail, Port-Mathurin, le «harbour port» et les maisons de repos et de soins, les centres de sport, centres sociaux, bars, casinos, gaming houses entre autres qui pourront rouvrir en donnant accès aux vaccinés seulement.
Me Sanjeev Teeluckdharry, représentant les plaignants, a signifié son intention d’amender sa plainte constitutionnelle et l’affaire se poursuivra ultérieurement après qu’une date sera communiquée par voie circulaire. Les plaignants sont Denis Franco Thierry Jean, enseignant à St-Benoît RCA, Diane Hardy, enseignante à Telfair International Primary School, Thérèse Lincoln, enseignante à l’École du Centre, Collège Pierre Poivre, Helvetia, Sayed Ameer Ahmed Seid Ally, enseignant à Marcel Cabon Primary Govt School, Cité La Cure, Shamtia Joynatsing-Ramprogus, Head des Ressources Humaines à KPMG, François Miguel Amaury De Brugada Vila, retraité de 67 ans, Anne-Marie Adrienne Odile James, retraitée de 75 ans, et Hervé Stephene Hardy, époux de Diane Hardy, de même que Jean Bruneau Laurette, Maritime Security Operations Leader.
Ils avaient cité la Quarantine Act de 2020 qui vise à prévenir la propagation du Covid-19 à travers le pays pendant la période de quarantaine. Selon ce règlement, l’accès à ces institutions spécifiques sera interdit à toute personne refusant de produire un certificat attestant qu’elle a été vaccinée. Au cas contraire, elle peut avoir recours à un test RT-PCR certifiant qu’elle est négative au Covid-19 et ne datant pas de plus de sept jours.
Les quatre premiers plaignants expliquent avoir reçu un avertissement selon lequel ils devront se faire vacciner pour pouvoir avoir accès à leur lieu de travail. Au cas contraire, ils devront effectuer un test PCR sept jours avant et qui devrait être négatif.
Les quatre enseignants considèrent qu’ils sont contraints de choisir entre conserver leur emploi en se faisant vacciner ou perdre leur emploi en refusant de se faire vacciner. Les retraités soutiennent, eux, que sans la vaccination, ils ne pourront pas déposer leurs petits-enfants à l’école.
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