C’est à coups de marteau sur la tête qu’il a tué Marie Chritiane Moussa, sa maîtresse. Vishnu Bungary a été condamné à 30 ans de prison par le juge Lutchmyparad Aujaheb, le 15 octobre 2021. Poursuivi aux Assises pour le meurtre de Marie Christiane Moussa, Vishnu Bungary a plaidé coupable.

Ce crime atroce a pour toile de fond la jalousie. Le délit a été commis le 12 juin 2012 à Camp René, Grande-Retraite. Le juge a noté que l’accusé a commis un crime brutal et sans pitié sur une femme sans défense, tirant la sonnette d’alarme sur la hausse des cas de violences faites aux femmes.

Dans une première déposition consignée après son arrestation, l’accusé a nié toute implication dans le crime horrible. La victime, séparée de son mari, vivait en concubinage avec Vishnu Bungary. Le corps sans vie de cette dernière a été découvert dans son lit, le 12 juin 2012, la tête et les draps maculés de sang. Un marteau a été retrouvé à côté du cadavre.

Aux Assises, Vishnu Bungary a raconté comment il a tué sa maîtresse, invoquant des problèmes de couple. Il a ajouté que cette dernière lui demandait de l’argent.

Le jour fatidique, l’accusé se rendait chez sa concubine lorsqu’il a aperçu un homme sortant de chez elle. Une dispute a éclaté entre lui et cette dernière. Il a déclaré ne pas se se souvenir des circonstances dans lesquelles il a agressé Marie Chritiane Moussa avec un marteau. «Je regrette mon acte», a-t-il dit.

Après son crime, Vishnu Bungary a avalé une substance pour mettre fin à ses jours. Il a séjourné quelques jours aux soins intensifs d’un hôpital avant de se rétablir. En cour, il a présenté ses excuses et indiqué que sa femme souffre d’un handicap.

L’accusation était représentée par Me Meenakshee Gayan-Jaulimsing, Acting Assistant Director of Public Prosecutions.