C’est dans le cadre enchanteur du Royal Palm que nous avons rencontré Ugo Humbert, star montante du tennis français, vendredi, lorsqu’il échangeait quelques balles avec des clients de l’hôtel lors d’un petit échange mis en place par la Mauritius Tennis Academy (MTA).

Loin de la pression médiatique, Ugo Humbert, 23 ans, se la coule douce à Maurice pour quelques jours de vacances, après avoir mis fin à sa saison prématurément, renonçant alors à la Coupe Davis avec l’équipe de France – dont il était le joueur phare – et le Masters 1000 de Paris-Bercy.

L’opportunité de sauter dans un avion pour l’océan Indien ne l’a pas fait réfléchir longtemps. «J’ai décidé d’arrêter ma saison un peu plus tôt que prévu. Donc ça me laissait un peu de temps avant de débuter la prochaine et c’était une destination plutôt sympa pour venir me ressourcer. Je suis très content d’être ici et d’y passer ma semaine», nous a confié l’étoile montante du tennis français.

Il faut dire que le Franco-Mauricien Enzo Couacaud l’a un peu aidé sur la destination mauricienne, en lui transmettant notamment les coordonnées de Matteo Zinno, directeur de la MTA. «Je suis content d’être aussi bien accueilli et je garderai un très bon souvenir de mon séjour ici», a réagi le Messin.

«Très gentil. Très simple. Très humble. Les pieds sur terre.» Les compliments pleuvent pour qualifier le jeune champion français selon Matteo Zinno qui lui a permis de faire une sortie pour aller nager avec les dauphins et une randonnée au Morne.

Ugo Humbert s’est dit très heureux d’échanger quelques balles avec des enfants vendredi. «C’était génial, moi j’adore partager. Surtout avec les enfants. Je me rappelle que quand j’étais petit et que je voyais des joueurs de haut niveau, je rêvais rien qu’en recevant un petit mot ou une tape d’eux, donc je suis prêt à partager à mon tour. C’est vraiment un plaisir.»

Il n’y avait qu’à voir les sourires des petites Eleanore et Danila, ou encore la fierté dans les yeux du Belge Maxim Bynens, 9 ans, et des frères toulousains Paul Buzzo, 10 ans, et Arnaud, 12 ans, qui ont échangé quelques balles avec la jeune star tricolore pour s’en convaincre.

Le petit garçon qu’était Ugo Humbert a aujourd’hui bien grandi et fait à son tour rêver les gens. Il mesure pleinement le chemin parcouru. «Je vais essayer d’aller au bout de mes rêves. Ce n’est pas fini, je suis très curieux de voir jusqu’où je peux aller… J’ai commencé à 5 ans et c’est vers 12 ans que ça a commencé à prendre forme quand je suis parti au pôle France à Poitiers. Maintenant je suis très content d’être là où je suis et forcément je chercher à m’améliorer.»

Maintenant qu’il a enregistré sa plus grande victoire en carrière à Halle, à quand une finale du Grand Chelem comme l’espèrent ses com- patriotes ? «Bien sûr, bien sûr ! (rires) C’est vrai que j’ai gagné mon plus grand titre cette année. Il y a encore beaucoup de travail. Beaucoup de chemin pour arriver à une finale de Grand Chelem. Après je sais que tout est possible. Quand on y croit et qu’on travaille, on peut arriver à de grandes choses.»

29e joueur mondial et numéro 2 français dans la hiérarchie (juste derrière Gaël Monfils), le joueur aux longues jambes a beaucoup fait parler de lui lors des derniers Jeux olympiques lorsqu’il a terrassé Stefanos Tsitsipas en 8e de finale, battant ainsi un Top 10 mondial pour la 5e fois de sa carrière. Cette année, il a notamment battu Felix Auger Alliassime, le n°6 mondial Alexander Zverev et le n°7 mondial Andrey Rublev. Now the sky is the limit…