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Escroquerie: l’ICAC s’interesse aussi à Hussein Abdool Rahim

16 novembre 2021, 09:11

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Escroquerie: l’ICAC s’interesse aussi à Hussein Abdool Rahim

Hussein Abdool Rahim avait soutiré Rs 500 000 à un policier en 2014. En 2016, un arrangement avait été conclu à l’amiable entre lui et la victime. Mais c’était sans compter l’ICAC qui le poursuit maintenant pour blanchiment d’argent. selon nos informations, il n’y a pas que l’ICAC qui s’intéresse à lui dans cette affaire car l’escroc serait aussi poursuivi par la police. Cela bien qu’il ait remboursé une partie de l’argent. Car la loi est ainsi : quand une plainte est déposée au pénal, même si la victime retire sa plainte, la police peut et doit même continuer son enquête et la poursuite. Ceci dans le but bien sûr de faire payer à l’accusé pour le tort causé. Et puis, il s’agit de protéger la victime contre toute menace éventuelle… 

Ainsi, Rahim a cru à tort que lorsqu’il a remboursé la victime contre promesse de retrait de la plainte, la police ne s’intéresserait plus à lui. Ce n’est pas le cas. De plus, l’ICAC s’est aussi penchée sur le côté blanchiment d’argent. En empochant l’argent provenant d’un crime, Rahim se serait rendu coupable de blanchiment. Revenons en 2014. Rahim se lie d’amitié avec un policier qu’il croise au casino qu’il fréquente. 

Déguisé en Américaine 

Comme avec les deux Françaises, Rahim utilise alors les informations personnelles que le policier lui a confiées pour l’appâter et lui soutirer de l’argent à travers Facebook. Ainsi, se faisant passer pour une fille, il a su attirer le policier dans un mauvais jeu pour finir par lui extorquer plus de Rs 500 000 pour soi-disant aider la fille à soigner ses proches et pour faire venir le policier en Amérique où elle avait fait croire qu’elle résidait. Lorsque le policier a découvert l’arnaque, il a déposé plainte et Rahim a été arrêté. Se retrouvant en cellule policière, il a fini par promettre à la victime de lui rembourser les Rs 500 000. Ce qu’il a fait d’ailleurs en partie en lui remettant Rs 250 000 par chèque bancaire. Pas chèque personnel, car le policier ne voulait pas se faire avoir encore une fois… 

Rahim promet de rembourser les Rs 250 000 restantes une fois la plainte retirée. Ce qu’a fait le policier en écrivant formellement au DPP pour dire qu’il ne veut plus aller de l’avant avec sa plainte. On ne sait pas si Rahim a remboursé effectivement les Rs 250 000 restantes. Mais voilà l’ICAC qui met son nez dans cette affaire. 

Les ennuis de l’escroc ne font que commencer. D’autres victimes veulent sortir de l’ombre, encouragées par les démarches de l’ICAC surtout. 

Apprenant cette arrestation, une des victimes françaises n’arrive pas à comprendre pourquoi l’ICAC n’a pas objecté à la libération conditionnelle de Rahim. «Depuis 2014, à chaque fois qu’il a été libéré, Rahim a continué à faire d’autres victimes. Je suis sûre qu’il continuera.»