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Souillac: une jeune fille de 19 ans fauchée à la fleur de l’âge
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Souillac: une jeune fille de 19 ans fauchée à la fleur de l’âge
Darshini Behari, 19 ans, n’a pas survécu à ses blessures après avoir été victime d’un accident de la route à Souillac. Elle a rendu l’âme mardi, après cinq jours de coma aux soins intensifs de l’hôpital Jawaharlal Nehru, Rose-Belle. L’autopsie a attribué son décès à des multiples blessures. Ses funérailles ont eu lieu, hier. Aux yeux de tous ceux qui la connaissaient, Darshini Behari était pleine de vie.
La moto sur laquelle elle voyageait en croupe était pilotée par son père, Anand, 44 ans. L’accident a eu lieu le 11 novembre, aux alentours de 20 h 30, sur la route Royale de Souillac, à hauteur de la quincaillerie Populaire. Anand Behari était venu récupérer sa fille, qui travaillait depuis deux jours à la station essence Indian Oil. C’est en regagnant leur domicile à Martinière, Surinam, qu’une voiture conduite par Niven Naraen, 28 ans, habitant Souillac, a heurté leur moto. Il roulait en sens inverse mais pour on ne sait quelle raison, il a quitté sa voie et a percuté la moto de plein fouet. Niven Naraen ne s’est pas arrêté pour leur porter secours.
Père et fille ont été projetés sur l’asphalte avant d’être recueillis et transportés à l’hôpital de Souillac où les premiers soins leur ont été prodigués avant qu’ils ne soient transférés à l’hôpital Jawaharlal Nehru. Niven Naraen a été arrêté le lendemain à la suite des informations recueillies par les membres de la Field Intelligence Office et par la police de Souillac. Il a été interrogé avant d’être relâché sur parole. Lors de son interrogatoire, Niven Naraen a affirmé qu’il ne s’est pas arrêté après l’accident car il était affolé et avait peur. Mais selon une source policière, il a essayé de dissimuler la voiture sur un terrain abandonné mais n’y est pas parvenu. La police l’a embarqué le lendemain de l’accident et il est passé aux aveux. Depuis mardi, il répond d’une accusation provisoire d’homicide involontaire.
Une fille dynamique
Jusqu’à mardi, les proches de Darshini Behari et surtout son père, qui était hospitalisé, gardaient espoir que la jeune fille se remettrait de ses multiples blessures, dont un poumon perforé. «C’était une battante, on croyait en elle» affirme Maheshwar Behari, l’oncle de la victime. «Après sa Form V, ma nièce avait dit à ses parents qu’elle prendrait désormais son avenir en main et elle voulait être indépendante. D’où son emploi à la station essence. C’était une fille dynamique et forte, avec le coeur sur la main. Elle aimait motiver les jeunes et était une passionnée de hiking», raconte cet habitant de Souillac.
Ce n’est que mardi, après le décès de sa fille, qu’Anand Behari a obtenu l’autorisation de rentrer chez lui. Il est toujours sous le choc et ne cesse de revivre les derniers moments passés en compagnie de sa fille. Les proches de Darshini Behari souhaitent sensibiliser les automobilistes sur les délits de fuite. «Li pa normal ki ou tap avek enn dimounn ek ou les li pou mor lor simé. Dan cas mo niece, lopital ti a kelke pa de la», lâche Maheshwar Behari.
Le conducteur de la voiture a comparu en cour de Souillac et la police a objecté à sa remise en liberté.
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