Cim Finance, un acteur incontournable du marché du crédit, compte ajouter une touche écologique à ses activités. Le segment identifié est celui du financement de l’achat de véhicules moins polluants pour ses clients potentiels. Une manière pour cette société d’apporter sa contribution dans la lutte pour l’élimination des facteurs qui participent au dérèglement climatique.

Le projet s’appelle le Green Lease. Il s’agit d’un système qui va permettre tant aux particuliers qu’aux entreprises de faire l’acquisition d’un véhicule électrique ou hybride neuf ou d’occasion qui n’ont qu’un taux d’émission qui ne dépasse pas les 79 g de CO2 par kilomètre. Le remboursement de ce crédit écologique ne devra pas aller au-delà d’une période de sept ans. Ce prêt est assorti d’un taux d’intérêt préférentiel à partir de 3,75 % par an, considéré par la direction de Cim Finance comme étant le plus avantageux du marché.

L’offre de Cim Finance ne se limite pas qu’à l’achat du véhicule écologique. Afin d’inciter le public utilisateur à privilégier une offre totalement verte, la solution de prêt de Cim Finance s’étendra à une variété d’équipements devant servir à alimenter le véhicule. Le crédit couvrira, ainsi, des panneaux photovoltaïques ou encore des bornes de recharge solaire dont l’installation doit se faire au domicile du client.

Pour Mark van Beuningen, Chief Executive Officer (CEO) du groupe Cim, ce projet est un nouvel engagement concret de Cim Finance au service d’une meilleure qualité de vie. «Le Green Lease de Cim Finance est en cohérence avec notre mission qui est d’améliorer le cadre de vie du Mauricien, de construire un meilleur avenir, pour lui mais aussi pour le pays. Nous voulons aider nos clients à adopter une consommation respectueuse de l’environnement. Un véhicule vert n’est pas donné. En tant qu’entreprise leader du pays, Cim Finance estime qu’il est de son devoir d’aider les particuliers comme les entreprises, grâce à une solution de financement avantageuse, à acquérir des équipements, verts et à contribuer à rendre l’île plus verte», déclare le CEO.

Investissement important

Il se dit heureux d’avoir obtenu l’entière collaboration des concessionnaires de voitures du pays. «Nos partenaires sont catégoriques : si les voitures électriques et hybrides constituent aujourd’hui 8-10 % des ventes, la tendance va rapidement s’accentuer. Nous sommes confiants que l’offre attrayante que nous proposons, couplée aux garanties que donnent les concessionnaires sur les équipements encouragera le mouvement vers les véhicules moins nocifs. Selon l’analyse des concessionnaires, même si l’investissement dans une voiture hybride peut sembler important, l’économie que l’utilisateur peut faire en matière d’essence lui permet de réduire rapidement ses dépenses de mobilité.»

Frederic Nokia, Chief Operating Officer (COO) chez Leal Ltd, représentant de la marque BMW, un constructeur très engagé sur le plan écologique, annonce une percée considérable de cette société sur ce plan. «Dès l’an prochain, chaque nouveau modèle qui sortira aura sa version électrique. À Maurice, nous présenterons à nos clients deux autres modèles 100 % électriques en 2022.»

Jason McIntyre de Bamyris Motors, représentant à Maurice de la marque Volvo, annonce la mise en place d’une stratégie de production de voitures écologiques qui va, selon lui, révolutionner le secteur de la construction de voitures écologiques. «Volvo est le premier constructeur automobile à s’être engagé à ne plus produire de voitures autres qu’hybrides et électriques à partir de 2025, un pas que tous les constructeurs seront obligés de suivre en raison des normes environnementales très strictes pour réduire le CO2 mises en place sur le marché européen.»

Qu’en est-il de la situation sur le marché local ? «Chez Volvo aujourd’hui, nos offres sont déjà largement ‘‘vertes’’ : les voitures hybrides et électriques représentent 70 % des ventes. La tendance à Maurice, comme ailleurs, va définitivement croître de manière rapide dans le créneau des voitures premium. Dans les 15 prochaines années, on parlera d’un véhicule diesel comme on parle aujourd’hui d’une boîte manuelle, une technologie qui disparaît.»