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Catherine François : une Mauricienne à la conquête de Dubaï

14 décembre 2021, 16:08

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Catherine François : une Mauricienne à la conquête de Dubaï

Catherine François a été l’une des 3 000 candidates issues de tous pays à avoir postulé comme hôtesse d’accueil au pavillon France à l’Expo de Dubaï. Elle a notamment été choisie pour son bilinguisme et grâce à sa détermination. Portrait.

Originaire de Phoenix, Catherine avait une riche expérience professionnelle à Maurice pour avoir occupé des emplois divers et variés. De la surveillance médiatique à la restauration en passant par la gestion d’un complexe d’appartements sur le littoral, entre autres. Mais elle voulait voyager et rencontrer des personnes issues d’autres horizons. On lui conseille Dubaï, pour son ouverture vers le monde. En 2017, elle contacte une agence de recrutement locale. Elle est embauchée dans un important établissement de restauration dubaïote. Elle quitte son pays natal et ses proches le cœur serré et soucieuse car ayant investi toutes ses économies dans ce voyage. Elle occupe un poste de serveuse dans le fameux établissement avant d’être assez rapidement promue cheffe de section. Après une année, elle postule pour un autre emploi mieux rémunéré et devient hôtesse d’accueil au Dubaï Mall d’Emaar, le plus grand centre commercial du monde.

Geste humanitaire de Catherine

Tout se passe au mieux pour la Mauricienne qui s’adapte parfaitement au rythme du pays. Puis arrive le Covid-19, et ses collègues de travail sont licenciés les uns après les autres. Elle propose alors sa démission «pour sauver l’emploi de ceux qui en ont le plus besoin.» La direction, d’abord réticente et surprise par son geste de générosité, accepte sa démission. Elle rentre à Maurice en novembre 2020 à la réouverture des frontières – après de nombreux aléas – en espérant y trouver un emploi grâce à son expérience acquise à Dubaï. Hélas, l’économie mauricienne n’avait pas redémarré. Elle attendra jusqu’en février 2021. Ne voyant aucun signe de progression, elle refait ses valises et repart à Dubaï.

Mais l’émirat qui vit du tourisme peine à se relever. L’entreprise qui l’employait avant son départ ne recrute plus. Elle se lance activement dans une recherche d’emploi et tombe sur une annonce pour être hôtesse d’accueil au Pavillon français à l’Expo 2020. Elle y postule. Après plusieurs entretiens, Catherine est retenue pour un salaire non négligeable. Son bilinguisme et ses qualités personnelles auront joué en sa faveur. Ainsi, elle a pu croiser les regards de nombreuses personnalités, le président français, Emmanuel Macron, Bruno Lemaire, Éric Abidal, Paul Pogba ou encore François Hollande, entre autres.

Dubaï, succès garanti pour ceux qui aiment travailler

Pour Catherine, à Dubaï, il fait bon vivre et travailler. «Ce qui est impressionnant, c’est la sécurité. Je peux faire mes courses le soir sans craindre de me faire agresser ou d’être importunée.» La propreté est aussi de mise. «Les gens sont très respectueux de l’environnement. Vous ne verrez pas d’ordures dans les caniveaux, au bord des routes ou même dans le métro qui, pourtant, est très fréquenté. Il faut dire que les lois sont sévères mais aussi sévèrement appliquées. Aucun chien errant dans les rues…»

L’expo devrait s’étendre encore un mois. Si c’est le cas, Catherine souhaite occuper son poste jusqu’au bout. Des projets pour la suite ? «Je n’ai pas encore décidé.»

Pavillon France

<p>Avec plus de 400 000 visiteurs à la fin du mois d&rsquo;octobre, le Pavillon France, sans doute l&rsquo;un des plus beaux, est l&rsquo;un des plus visités. La Planète Science nous transporte en Antarctique &laquo;où la biodiversité marine est la plus dense de la planète&raquo; et où le Centre National de la recherche scientifique étudie le passé de la Terre. Grâce à des prélèvements à des kilomètres de profondeur, les scientifiques français ont conclu, n&rsquo;en déplaise aux climatosceptiques, que le réchauffement climatique est bien l&rsquo;œuvre d&rsquo;activités humaines. Y sont aussi exposés, des projets de mobilité à très basse émission de carbone. Le Flying Whale, dirigeable-cargo qui peut transporter jusqu&rsquo;à 60 tonnes de marchandises notamment.</p>