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Lallmatie: la brigade antidrogue se trompe de maison
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Lallmatie: la brigade antidrogue se trompe de maison
Des policiers de la brigade antidrogue de l’Est ont commis une bourde le week-end dernier. Ils ont débarqué au domicile d’un habitant de Lallmatie, samedi, vers 18 heures. Ils ont fouillé sa maison sans piper mot. Après avoir retourné celle-ci sens dessus dessous et mis la pression sur la famille, un policier a demandé où se trouvait un dénommé Ashraf. Or, il n’y a pas d’Ashraf dans cette maison. Le chef de famille a porté plainte à la police de la localité.
Six policiers de l’Anti-Drug and Smuggling Unit (ADSU) ont débarqué au domicile de ce superviseur de 55 ans. Ils n’ont donné aucune explication pour fouiller la maison, disant simplement qu’ils recherchaient le fils du quinquagénaire. Ils se sont rendus dans les chambres et ont tenté de faire une intrusion dans les toilettes où un membre de la famille se soulageait. Une de leurs collègues policières les en a empêchés. Selon l’habitant de Lallmatie, les policiers ont aussi insulté les membres de sa famille et ont bousculé une femme, avant de lui arracher son téléphone des mains. Ils ont fouillé sa chambre à deux reprises et celle d’un autre membre de la famille, qui n’était pas là.
Ce n’est qu’après que la policière a expliqué au propriétaire des lieux qu’ils avaient un mandat de perquisition pour fouiller la maison où vivait un dénommé Ashraf, qui porte le même nom de famille que lui. Lorsque le quinquagénaire leur a expliqué qu’il ne connaît pas cet individu, les policiers sont repartis un peu déconcertés. À leur départ, le propriétaire s’est rendu compte du désordre qu’ils avaient laissé. Le lendemain, dimanche, vers 6 heures, il s’est rendu compte que Rs 5 000 qu’il avait dans sa chambre avaient disparu. Il s’est rendu au poste de police pour porter plainte.
Un autre quinquagénaire, qui habite Grand-Baie, a porté plainte contre des éléments de la brigade antidrogue, mardi. Il dormait à poings fermés quand, vers 3 h 45, il a entendu frapper à sa porte. Il a estimé qu’il y avait une vingtaine d’hommes devant chez lui qui ont affirmé être des policiers. Il a demandé à voir leur Warrant Card, en vain. Deux des policiers ont enfoncé une fenêtre dans la chambre de sa fille pour y pénétrer. Un policier a menotté son gendre. Le quinquagénaire aurait essayé d’obtenir une explication, mais un policier, affirme-t-il, l’a frappé. Son fils et son épouse seraient intervenus mais eux aussi auraient été malmenés. Les policiers sont repartis, embarquant le gendre. Sa femme, son épouse et lui ont dû se rendre à l’hôpital SSRN pour y recevoir des soins.
Sollicitée pour un commentaire, une source de ce département de la police s’est contentée de dire que si une plainte a été faite, il y aura une enquête.
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