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«Booster dose» des vaccinés au Johnson & Johnson: les communiqués contredisent le ministre de la Santé
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«Booster dose» des vaccinés au Johnson & Johnson: les communiqués contredisent le ministre de la Santé
De l’incompréhension. C’est ce qu’ont suscité les propos du ministre de la Santé sur la booster dose de ceux ayant reçu le vaccin à dose unique Johnson & Johnson. Lors d’une conférence de presse du comité national de communication sur le Covid-19 à son bureau, mercredi, Kailesh Jagutpal a affirmé que selon l’Organisation mondiale de la santé, l’immunité des vaccinés au Johnson & Johnson diminue également au fil du temps. En revanche, le ministre a souligné qu’un rapport du comité de vaccination est attendu dans les jours à venir pour statuer si ceux vaccinés à l’uni dose de Johnson & Johnson doivent être injectés ou non d’une deuxième dose pour être considérés comme totalement vaccinés.
Cette affirmation de Kailesh Jagutpal a fait bondir ceux qui se souviennent d’un communiqué du ministère de la Santé émis le 14 décembre. Puis, un autre émis hier matin, où on peut lire que tous ceux ayant été inoculés du vaccin Johnson & Johnson il y a quatre mois de cela sont éligibles à la dose de rappel.
D’autant qu’après l’émission de ce communiqué à ce moment, nous avions approché le ministère de la Santé pour lui demander quel vaccin de rappel ceux concernés doivent faire puisque l’information était manquante dans le communiqué officiel. La réponse obtenue à ce moment était le même vaccin Johnson & Johnson pour les moins de 70 ans.
Ainsi, après le communiqué du 14 décembre, certains sont allés faire leur dose de rappel… Jusqu’à ce que le ministre déclare qu’un rapport du comité de vaccination est attendu pour statuer si une deuxième dose est requise ou non.
Nous avons de nouveau sollicité le ministère de la Santé hier pour répondre à la principale interrogation : ceux vaccinés au Johnson & Johnson il y a quatre mois doivent-ils faire ou non une deuxième dose ? Réplique de la Santé : «Le ministre voulait dire la ‘booster dose’, soit celle après la deuxième dose de Johnson & Johnson. Comme c’est le cas pour les autres vaccins. Avec le variant Omicron, nous sommes dépendants des données scientifiques de l’Organisation mondiale de la santé et des agences africaines et américaines pour savoir s’il faudra faire la deuxième dose uniquement ou une troisième. Quoi qu’il arrive, la deuxième dose est maintenue.»
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