Publicité
Célébrations: manque de pétards sur le marché
Par
Partager cet article
Célébrations: manque de pétards sur le marché
Le Covid-19 a endeuillé des centaines de familles. Si certains vont faire l’impasse sur les traditionnels feux d’artifice et pétards, d’autres ne veulent pas briser la tradition pour accueillir le Nouvel An 2022. La situation diverge. Toutefois, malgré un faible intérêt notable pour le pétard cette année, il y a un manque de ce produit pour satisfaire la demande.
Les opérateurs s’occupent normalement de l’importation des pétards très tôt, soit depuis le début d’année. À l’instar d’Ashvind Sobrun, directeur de Firecrackers Store. Il explique que malgré cette avance pour les importations, il n’a reçu qu’un petit stock. «Nous n’avons pas eu toutes les variétés de pétards, comparativement à ce qu’on importe d’habitude. Il y a un manque d’articles comme les feux d’artifice alors qu’il y a une très grande demande. Du moins, ceux-ci ont pris beaucoup d’ampleur ces dernières années.»
Qu’est-ce qui bloque alors ? «Le problème est que les conteneurs ont été bloqués, répond Ashvind Sobrun. Les bateaux ne veulent pas prendre les pétards, comme ils sont pris par la logistique des produits plus importants. Le pétard passe en second lieu…»
C’est le même son de cloche du côté d’autres opérateurs. Alain Fok Chak, de Chong and Sons, soutient également que les conteneurs n’ont pas été livrés. Un autre intervenant sollicité nous confie qu’il travaille avec un ancien stock de pétards vu que la commande passée n’a pas été reçue.
Avec le manque de pétards et de feux d’artifice sur le marché, en plus des clients existants, Ashvind Sobrun a de nouveaux clients. Et en vue de ce manque, certains consommateurs font leur shopping plus tôt cette année, dit-il.
Pas extraordinaire
Aavtar Haulkory, distributeur de pétards dans les régions nord et Est, constate que la demande n’est pas extraordinaire cette année-ci. Il note que les ventes ont baissé drastiquement. Selon son observation sur les réseaux sociaux, la situation ne va pas évoluer grandement. «Peut-être qu’après le 25 décembre, il y aura une petite augmentation mais on voit que les gens ne sont pas intéressés pour en acheter comme d’habitude (…) Peut-être pour la tradition, les gens vont acheter le filoir rouge pour sonner à minuit puis quelques feux d’artifice.»
Plus cher
Comme tout autre produit importé, le pétard coûte plus cher. En cause, le fret plus coûteux de cinq à six fois et l’appréciation du dollar. Selon nos recoupements, même les anciens stocks sont vendus plus cher par certains vendeurs.
Par rapport à l’importation qui coûte plus cher, Aavtar Haulkory cite en exemple que si un pétard se vendait à Rs 320, il coûte aujourd’hui dans les Rs 475. D’ajouter qu’il se peut que «nous livrions un pétard à Rs 475 et avec une marge de 30 %, il est revendu dans les Rs 700. (…) Pour une personne qui avait l’habitude d’acheter un pétard à Rs 450, on lui dit d’acheter à Rs 700, avec la situation de crise et le coût de la vie, ce n’est pas évident». D’ailleurs, dans ce contexte, il a dû baisser la marge considérablement. L’augmentation des prix fait que certains clients en achètent moins que d’habitude.
Les opérateurs espèrent quand même une augmentation des achats de pétards d’ici la semaine prochaine par ceux qui ne souhaitent pas briser la tradition.
Publicité
Les plus récents