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Nettoyage de fin d’année: toujours le même casse-tête pour éliminer les déchets encombrants
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Nettoyage de fin d’année: toujours le même casse-tête pour éliminer les déchets encombrants
Nouvel An rime avec grand nettoyage. Ancré dans la culture mauricienne, c’est une coutume pour beaucoup d’accueillir la nouvelle année après avoir nettoyé chaque coin et recoin de leur maison et s’être débarrassé du vieux pour faire de la place au neuf. Cependant, ce n’est pas toujours chose facile car se débarrasser de gros objets encombrants comme machine à laver, réfrigérateur ou autres est un véritable casse-tête.
Jeudi 23 décembre dans le Nord. Des familles avouent avoir commencé louvraz lane très tôt, profitant du confinement, du work from home ou parce que le virus a frappé à leur porte. C’est le cas de Sabrina, 39 ans. «Mon époux et moi avons eu le Covid-19 avec en octobre. Nous avons donc dû désinfecter la maison de fond en comble et j’ai ainsi fait le ménage de fin d’année.» À l’arrière de sa maison, appareils électroménagers et meubles abîmés sont entassés. C’est le seul bémol pour elle. Comme elle, Suresh, 43 ans, peine à se débarrasser d’un congélateur cassé depuis trois mois. «Les employés de la voirie disent qu’un camion spécial passe pour ce type de déchets. Mais on ne sait jamais quand.»
En effet, le manque de communication sur ces camions pour évacuer le ewaste et le bulky waste ne date pas d’hier. Cependant, un conseiller de district, voulant garder l’anonymat, avoue que depuis le Covid-19, c’est plus difficile de faire passer le message comme les gens ne fréquentent plus les centres sociaux. «Les camions passent deux fois par an. D’habitude, trois semaines avant, on organise une campagne pour informer les habitants mais cette année les municipalités et conseils de district n’ont pas pu le faire.»
Par ailleurs, explique une source du ministère de l’Environnement, «si des gens doivent faire évacuer du bulky waste, ils peuvent faire appel à leur municipalité ou conseil de district pour avoir un camion». En attendant, certains gardent leurs déchets chez eux ou contactent des compagnies privées pour les récupérer alors que d’autres s’en débarrassent dans des terrains vagues au détriment de la nature. Selon notre source du ministère, des patrouilles sont fréquentes à cette époque pour pallier ce problème.
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