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Rose-Hill: faire revivre un lieu «Unic»
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Rose-Hill: faire revivre un lieu «Unic»
Depuis plus de 30 ans le local, qui abritait la fameuse pâtisserie Unic vis-à-vis de l’église Notre-Dame-de-Lourdes, à Rose-Hill, avait été délaissé par ses locataires. L’«Ibrahim Moussa Dawood Kalla Waqf Ul Aulad», propriétaire du site, veut redonner vie à ce quartier jadis très fréquenté.
Iqbal Kalla, managing trustee de l’«Ibrahim Moussa Dawood Kalla Waqf Ul Aulad», depuis 2012, explique que son grand-père avait créé ce trust en 1944. L’un de ses objectifs est de rentabiliser les biens immobiliers du waqf. «Hormis les projets commerciaux, nous assumons aussi également des responsabilités sociales, entre autres, le soutien d’enfants scolarisés et de personnes vulnérables.» Pour respecter ses engagements sociaux, le Waqf doit trouver du financement. C’est ainsi qu’à périodes régulières, le Waqf Kalla revalorise ses propriétés aux villes-soeurs, dont celle en face de l’église Notre-Dame-de-Lourdes. «Ce coin de Rose-Hill a longtemps été laissé à l’abandon avec tout ce que cela entraîne en termes de dégradation de la vie sociale. Le Waqf Kalla veut redonner à cette partie de Rose-Hill son lustre d’antan.»
La pâtisserie réputée
Jadis, la réputation de ce site reposait sur la pâtisserie Unic, lieu de rendez-vous incontournable des fidèles des messes dominicales, qui après avoir nourri l’âme, pensaient à leur estomac, se ruant sur les brioches et pâtés, tout en écoutant les tubes du moment sur le juke-box. Puis, un jour, les gérants de la pâtisserie Unic ont mis un terme à leurs activités commerciales. Ne restaient plus alors que le souvenir de dimanches heureux... Après plus de 30 ans, le site veut renaître de ses cendres avec un bâtiment commercial répondant aux besoins des consommateurs. Deux emplacements ont été loués pour abriter une pharmacie et un fast-food. Iqbal Kalla, dans une démarche éminemment culturelle, a aménagé une bibliothèque partagée. Le principe : aider à la diffusion de la lecture. On peut venir y déposer les livres qu’on trouve encombrants et les bibliophiles peuvent emprunter ou obtenir des livres exposés. Gratuitement, bien entendu. Selon la philosophie de notre interlocuteur, «l’important, ce n’est pas l’argent, mais ce qu’on en fait…»
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