Une bonne nouvelle en ce début d’année. Les cinq hôpitaux régionaux de même que celui d’ENT accusent moins de patients positifs au Covid-19. Mais cela ne doit pas provoquer un relâchement au sein de la population, d’autant que le variant Omicron guette…

Le Dr Soobaraj Sok Appadu confirme une baisse du nombre de patients admis dans les hôpitaux régionaux, positifs au Covid-19. « Toutefois, il ne faut pas se réjouir d’avance, surtout quand l’on constate ce qui se passe dans le monde. Il ne faut pas qu’il y ait de relâchement au sein de la population. Sinon, cela risque d’avoir de graves conséquences. » Le directeur de l’hôpital ENT ajoute que depuis le début de l’année, les cas semblent diminuer. «Si l’on fait une comparaison entre le 1er décembre et le 1er janvier, une baisse est constatée. À l’hôpital Victoria de Candos, qui recouvre une grande partie du pays, 24 malades occupent deux salles. Au total, l’on dénombre 60 cas dans les cinq hôpitaux.»

Mais, il ne faut pas baisser la garde pour autant. «Car en 24 heures, on a eu droit à 20 admissions.» Le Dr Soobaraj Sok Appadu dit surtout observer ce qui se produit actuellement à travers le monde. «En France, en Angleterre, en Amérique, il y a une explosion de cas. Et un manque de staff car ce dernier a été contaminé. Raison de plus pour prendre le maximum de précautions et d’éviter les foules.»

Le nombre de décès liés au Covid-19 a aussi diminué. «Autre bon signal recensé, le nombre de personnes qui sont extubées. En décembre, nous en avons extubé cinq et depuis le début de l’année, deux autres personnes.» Néanmoins, il a dit avoir des appréhensions avec le variant Omicron. «On ne sait pas comment ce variant va se comporter au sein de notre population, d’autant que nous avons, au sein de celle-ci, des personnes qui souffrent de comorbidités, comme le diabète ou la tension. D’où l’importance de la dose de rappel.»

Le président de la Nurses Union, Nasser Essa, espère également que le nombre de patients positifs au Covid-19 va diminuer. «Malgré tout, nous demandons au personnel de respecter les gestes barrières, car l’heure n’est pas au relâchement.» L’embauche de 30 jeunes qualifiés de l’école polytechnique par le ministère de la Santé s’avère un plus. «C’est un effort que nous apprécions, ainsi que celui du ministère des Finances, qui compte allouer des fonds pour que la School of Nursing reprenne ses activités à Candos. C’est un très bon début.»