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Booster dose obligatoire Overdose de colère chez des policiers

9 janvier 2022, 13:00

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Booster dose obligatoire Overdose de colère chez des policiers

Ils devront obligatoirement avoir fait leur troisième dose, d’ici le 14 janvier, s’ils veulent accéder à leur lieu de travail. Du coup, des hommes en bleu voient rouge. Confidences.

Avec les nouvelles restrictions sanitaires, les policiers n’auront plus accès à leur lieu de travail à partir du 15 janvier. Ils doivent donc avoir fait la booster dose de vaccin anti-Covid au plus tard le 14 janvier pour être considérés comme étant fully vaccinated. Cela est stipulé dans un amendement aux Consolidated Covid-19 Regulations sous la Quarantine Act 2020. Une circulaire a donc été émise par le commissaire de police par intérim, Anil Kumar Dip, le 5 janvier, pour informer tous les chefs de division que le terme fully vaccinated change le 15 janvier.

« On devrait avoir le choix de le faire ou pas comme toute autre personne.»

Cette nouvelle n’est pas au goût de tous les membres des forces de l’ordre. Si quelques-uns, interrogés, ont souligné l’avoir déjà fait l’année dernière au vu du va- riant Delta qui circulait, d’autres sont très remontés contre cette nouvelle directive. «Encore une fois vous voyez que la police doit tout accepter ! On devrait avoir le choix de le faire ou pas comme toute autre personne. Par exemple, un citoyen peut refuser le vaccin et faire face aux restrictions comme aller au restaurant et autres alors que nous, on risque notre emploi.»

Il renchérit que le vaccin n’est nullement une garantie de ne pas attraper le Covid. «Combien d’entre nous qui avons déjà fait les deux doses et avons tout de même été testés positifs ces derniers mois. Partout, il y a eu une diminution des effectifs car le personnel était soit positif ou en isolement alors même que tous sont vaccinés.» Certains, explique-t-il, ont développé des soucis de santé après leurs deux doses et ne «sont plus les mêmes personnes qu’avant. Et là nous devons nous faire injecter encore une dose, nous avons peur ! Au rythme où on va, il y aura une quatrième ou même une cinquième dose ! Et nous serons encore une fois les cobayes».

D’autre part, d’autres hommes en uniforme indiquent qu’il est préférable de ne prendre aucun risque. «Désormais avec l’apparition de l’Omicron, nous devons essayer de faire cause commune et limiter la propagation. Je trouve que c’est une bonne chose que le public qui est en contact avec nous fasse leur troisième dose. Comme dans les postes de police. Ce sera dans les deux sens. Donc plus de protection pour tout le monde.»