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Chute fatale du petit Riley: mystère et contradictions
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Chute fatale du petit Riley: mystère et contradictions
La disparition soudaine du petit Riley Bernard, 8 ans, laisse chez sa mère Prinsy Bernard un vide total. Elle est dans le flou sur la chute fatale de son fils, qui était chez sa grand-mère paternelle à Beau-Bassin le vendredi 31 décembre. Beaucoup de questions trottent dans la tête de cette mère dévastée qui n’était pas présente le jour du drame. Nous lui avons parlé et elle réclame que justice soit faite dans cette tragédie, que tout le monde soit interrogé et que la vérité éclate au grand jour.
À ce stade, les versions sur la chute du garçonnet diffèrent quand la police questionne ceux présents ce jour-là. La grand-mère paternelle a expliqué aux policiers que son petit-fils est tombé dans les escaliers. À un moment donné, elle a cherché Riley alors qu’elle était occupée à finir le ménage de fin d’année mais elle ne l’a pas trouvé. Prise d’inquiétude, elle a informé d’autres membres de la famille qui ont commencé à le chercher. Prinsy Bernard pense que son fils est tombé du toit, apres avoir entendu les versions de ceux présents quand elle est arrivée sur les lieux.
«Il semblerait que le type de blessures lors d’une chute dépende de la hauteur ; plus c’est haut, plus elles sont nombreuses et sévères.»
Ces contradictions intriguent les enquêteurs de la CID de Beau-Bassin sous la supervision du surintendant Sam Bansoodeb. Cette histoire ne serait pas une simple chute mais y aurait eu négligence de ceux qui étaient censés surveiller l’enfant. Comment la police va s’y prendre dans cette affaire ? Selon nos sources, la police oriente l’enquête sur la négligence. Qui était responsable de l’enfant ? La grand-mère ou la tante ? À mesure que les enquêteurs avancent, ils suggèrent que les personnes qui n’ont pas surveillé l’enfant pourraient être arrêtés sous une charge d’homicide involontaire ?
À ce stade de l’enquête, la police est en présence de versions contradictoires où «chacun se renvoit la balle». Il nous revient que le propriétaire du bâtiment sera entendu car certaines normes de sécurité n’ont pas été respectées. Primo, l’enceinte du bâtiment n’est pas clôturée ; secundo, il n’y a pas de portes sécurisées pour empêcher les résidents d’accéder au toit. Les policiers auraient ainsi appris que des résidents s’y rendent parfois pour se relaxer et prendre l’air.
Pour vérifier si la grand-mère et la tante ont dit la vérité, la police se penchera sur le rapport d’autopsie pour savoir si l’enfant est tombé dans les escaliers ou du toit. Dans une chute dans les escaliers, les blessures seraient différentes d’une chute du toit d’un bâtiment. Selon le rapport d’autopsie du Dr Sudesh Kumar Gungadin, chef du service médico-légal, le petit Riley est mort d’une fracture du crâne ; il avait aussi des fractures au bras et aux pieds. Il semblerait que le type de blessures lors d’une chute dépende de la hauteur ; plus c’est haut, plus elles sont nombreuses et sévères.
L’autre élément qui sera pris en considération est la version de la grand-mère. Riley a-t-il vraiment chuté dans les escaliers ? Si c’est faux, elle pourrait être poursuivie pour entrave à la justice car elle aurait omis de dire toute la vérité. Selon nos informations, la police est au stade préliminaire de l’enquête et ne compte pas se focaliser dessus pour le moment.
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