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Monde du travail: la CTSP insiste pour le «Covid leave» aux employés

14 janvier 2022, 18:30

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Monde du travail: la CTSP insiste pour le «Covid leave» aux employés

Faire part des priorités, des plans d’action et des défis à relever cette année. C’est dans ce cadre que la Confédération des travailleurs des secteurs public et privé (CTSP) a animé un point de presse au Centre Social Marie Reine de la Paix, hier, jeudi 13 janvier. «Nous faisons tout, aussi bien pour le secteur public et privé, pour l’introduction d’un Covid leave. (…) Il y a certains secteurs dont les local et sick leave sont mis à jour au mois d’octobre. Étant en début d’année, les sick leave sont épuisés», explique Jane Ragoo, la secrétaire générale de la CTSP. Car certains travailleurs ont besoin d’aller en isolement ou ont contracté le virus. Cela met donc une pression énorme en ce mois de janvier là où le salaire d’une personne est réduit. En attendant les retombées officielles sur papier, pour «ceux qui ont perdu leur sick leave, aurait-il un effet rétroactif si le Covid leave est établi», demande-t-elle. 

Prenant en compte le besoin d’argent pour vivre et payer les dettes, elle lance un appel au gouvernement pour comprendre l’urgence d’établir le Covid leave. Parallèlement, les employeurs devraient continuer à offrir une protection pour prévenir la contamination au Covid-19 sur les lieux de travail. Elle souligne que le combat pour que le Covid-19 soit reconnu comme une «occupational disease» se poursuit. 

Autre point relevé : avec l’augmentation du salaire minimum, le salaire des cleaners, par exemple, rejoint le salaire des high-skilled workers, comme les enseignants des écoles pour les autrement capables. Selon Reeaz Chuttoo, président de la CTSP, ce n’est pas normal car «quand l’on considère la correlativité sur les salaires, il faut voir celui du secteur public et privé», rappelant que dans quelques jours les fonctionnaires auront leur augmentation d’après le PRB. La CTSP espère qu’il y aura révision de la correlativité des salaires pour le secteur privé. Au cas contraire, la confédération aura recours à la Cour suprême. Ceci concerne une dizaine de remuneration orders et de quatre catégories de travailleurs. 

Entre autres, Reeaz Chuttoo a aussi évoqué l’abus sans précédent des employeurs sur la manière dont le patronat utilise la caméra pendant les heures de travail et même après les heures de travail pour surveiller les employés. Actuellement, ajoute-t-il, «des compagnies font leurs employés travailler à domicile et mettent des espions pour savoir combien de fois le travailleur a bougé sa souris en une journée. Il n’y a aucune loi sur cela et je connais au moins trois sociétés qui l’ont fait». 

Dans ce contexte, il demande encore une fois la mise en place d’un comité pour la surveillance électronique. «Nous faisons un appel au Premier ministre qui dit lui-même que tant qu’il est là, il veillera à ce qu’il n’y ait pas d’abus, et que les droits des travailleurs doivent être respectés», a lancé Reeaz Chuttoo.