L’association des consommateurs de l’île Mau- rice (ACIM) avait annoncé à la presse, le mercredi 12 janvier, qu’un rallye de contestation aura lieu le 22 janvier suivant la hausse du prix du carburant. Une lettre avait été envoyée à la police le même jour. Toutefois, celle-ci a refusé la demande, a annoncé l’ACIM lors d’un point de presse, hier matin.

La raison évoquée, a indiqué Jayen Chellum, secrétaire général de l’ACIM, est que lors du rallye du 6 août 2021, les conditions de la police n’ont pas été respectées. L’organisateur ne peut empêcher le désordre public, les dégâts matériels, at-il rapporté. «D’ailleurs, il y a une enquête en cours concernant le rallye pacifique du 6 août 2021.» Cela, en sus d’autres raisons, notamment le variant Omicron.

«Mais à aucun moment nous avons endommagé quelque chose, nous avons attaqué une personne, bloqué un service essentiel (…) Les conditions pour le rallye ont été données après 48 heures. Alors que la lettre pour le rallye du 6 août 2021 a été envoyée depuis le 29 juillet 2021», a déclaré Jayen Chellum.

De plus, il a déploré la manière de faire des autorités. «Puisque la police n’a pas approuvé le rallye du 22 janvier, nous allons consulter des hommes de loi pour contester ce qu’a dit la police.» Parallèlement, en vue des contraintes, il avance que la Public Gathering Act devrait être revue.

Par ailleurs, le secrétaire général de l’ACIM a fait comprendre qu’outre son combat contre la hausse du prix du carburant, l’association poursuit sa lutte contre toute augmentation exagérée et la perte du pouvoir d’achat. Elle continue le travail de lanceur d’alerte et de «watchdog» avec les moyens dont elle dispose.

Autre point relevé par Jayen Chellum lors de ce point de presse : la manière dont l’électricité est facturée. Cela doit être revu, selon lui, en raison du climat qui change et de la consommation de l’énergie qui augmente en cette période de chaleur. «Les gens ne peuvent pas dormir sans ventilateur. Ce n’est pas un choix de gaspiller de l’électricité et de dépenser plus. Les factures deviennent excessives.»