Après  le Parti travailliste, c’est au tour de la plateforme de l’Espoir de réclamer la démission du commissaire électoral, Irfan Rahman. Lors de leur conférence de presse hebdomadaire, hier, Paul Bérenger a soutenu que pour le moment, c’est un stand politique que prend cette entente et qu’au fil des jours, une décision sera prise pour voir s’il faut contester le recount au no 19 ou pas.

Pour le leader du MMM, la confiance du public dans la commission électorale a été ébranlée après ce qui s’est passé durant le recomptage des voix. «73 bulletins ont disparu dans la nature, un bulletin du n°1 s’est retrouvé parmi ceux du n°19 et deux bulletins ne portaient pas le sceau de la commission électorale. Tout cela démontre que les élections de 2019 ne se sont pas déroulées comme il le fallait.»

Paul Bérenger a aussi parlé de la volte-face du commissaire électoral quand il refuse de venir éclairer la cour quant à la demande du recount dans la circonscription no 15. Il dit ne pas croire en une enquête policière concernant le bulletin retrouvé parmi ceux de la circonscription n°19. «Nous avons une police qui agit comme un outil politique du gouvernement et je me demande quel sera le résultat de cette enquête.»

Pour Xavier Duval, le commissaire électoral occupe un poste constitutionnel et il a le devoir de mener son rôle comme il le faut. Le leader de l’opposition, parlant du passage de Batsirai, a affirmé qu’il y a eu une erreur de jugement de la part de la station météorologique quand elle a enlevé les alertes cycloniques à 4 heures du matin. Il s’est aussi posé la question concernant la manière dont les pylônes du Central Electricity Board et de Mauritius Telecom sont placés. Il a parlé des conditions dans lesquelles se trouvent les centres de refuge alors qu’il y a quelques années, lors d’une Private Notice Question, l’ancien ministre de la Sécurité sociale avait répondu qu’il y aurait des améliorations.

Nando Bodha a pour sa part fait état de la situation au niveau de l’éducation et selon lui, il n’y a aucun plan de préparation au sein de ce ministère. Il déplore le fait que la ministre prenne des décisions arbitraires, sans consultation avec les partenaires concernés.