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Travail: temps pluvieux, rafales dans le porte-monnaie
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Travail: temps pluvieux, rafales dans le porte-monnaie
Temps venteux et pluvieux. Il est parfois impossible de travailler dans ces conditions météorologiques. Pour ces raisons, beaucoup de ceux travaillant à leur propre compte, se retrouvent sans le sou depuis le passage du cyclone tropical Batsirai. Maçon, jardinier, peintre, entre autres, ils sont nombreux à devoir attendre le beau temps pour reprendre les travaux chez leurs clients respectifs ou encore que d’autres clients fassent appel à leurs services, explique Stéphane Maurymoothoo, président de la Platform Ti Travayer.
«Beaucoup de travaux sont à l’arrêt quand le temps est mauvais. Et beaucoup de professionnels de divers métiers en souffrent et restent sans revenu durant ces jours pluvieux et sont sans soutien», déplore-t-il. Faisant aussi le lavage de voiture à domicile, il nous confie qu’il n’y a pas de demande actuellement.
De son côté, Steven, maçon dans la région Est, nous fait part qu’il a du mal à travailler depuis lundi dernier. Hier matin, il s’est rendu sur un chantier mais a dû rentrer chez lui. «Nous avons essayé en vain de travailler. Le temps ne le permet pas», dit-il. Steven fait ressortir qu’il est payé par quinzaine. Or, les jours durant lesquels il ne travaille pas sont déduits de son salaire. Alors qu’il fait son budget et calcule ses dépenses notamment pour les courses sur 15 jours. Comme il sera moins payé en raison du mauvais temps, il devra diminuer ses dépenses. Face à cette situation difficile, il propose ses services sur sa page Facebook Maçon L’est dans l’espoir d’avoir des clients afin de pouvoir joindre les deux bouts dès que mère nature le permettra.
Même son de cloche du côté de Jerry Chieffar, peintre. Il a des travaux à compléter à Albion pour une somme de Rs 2 500. Il a aussi un autre service de «waterproofing» d’environ Rs 1 500 à effectuer. Mais tout est à l’arrêt. Les conditions climatiques ont mis ses activités à l’arrêt. Alors qu’il a une location de Rs 6 000 à payer en fin de mois et que ce mois-ci est plus court. «S’il n’y avait pas eu de cyclone et de mauvais temps, j’aurais pu déjà terminer les travaux et être disponible pour d’autres clients et gagner plus. Le retard causé par ces intempéries me fait perdre des revenus.» D’autre part, durant une période pluvieuse, les demandes pour ses services sont moindres, nous fait-il comprendre.
Pour Rahimtoolah, jardinier, il est aussi difficile de travailler dans ces conditions. «Les équipements électriques ne peuvent pas être utilisés quand il pleut. Pour certains travaux de jardinage, je préfère attendre le beau temps. Mais quand le travail n’est pas effectué, je ne suis pas payé.» Heureusement qu’il offre d’autres services et ne dépend pas que du jardinage pour vivre.
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