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Elections de 2019: Roshi Bhadain rappelle d’autres anomalies

9 février 2022, 18:26

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Elections de 2019: Roshi Bhadain rappelle d’autres anomalies

«On ne peut pas se défendre en parlant d’erreurs humaines», estime le leader du Reform Party. Roshi Bhadain, en conférence de presse, hier, rappelle que dès janvier 2020, il avait pointé plusieurs anomalies. Ainsi, le nombre de bulletins dépouillés au n°3 (Port-Louis maritime / Port-Louis est), dit-il, a été de 15 951 alors que le nombre de votants était de 15 798 ; au n°5 (Pamplemousses / Triolet) : 48 777 votants et le nombre de bulletins 49 687 et au n°18 (Belle-Rose / Quatre-Bornes) : 33 210 votants pour 33 213 bulletins.

Il souligne aussi qu’après le recomptage au n°19 (Stanley / Rose-Hill), on a dénombré 1 224 bulletins au lieu de 1 200 dans une salle. Roshi Bhadain rappelle également que le nombre total d’électeurs a diminué de 13 659 entre 2014 et 2018, alors que ce nombre a toujours été en constante augmentation, de 10 000 à 15 000, lors des élections précédentes.

Il demande que le commissaire électoral et l’Electoral Supervisory Commission expliquent toutes ces différences «sinon, la population n’aura plus confiance dans nos institutions».

Abordant le chapitre économique, le leader du Reform Party dénonce l’annonce du gouvernement que nos réserves en devises ont augmenté, «alors que les exportations sont en baisse, sauf celle de singes. Le pays n’a réussi qu’à doubler le nombre de singes exportés notamment, vers les Etats-Unis, où ces animaux sont utilisés pour tester les vaccins anti-Covid». Pour l’ancien ministre des Services financiers, le gouvernement s’est embarqué dans un une opération massive d’emprunts de l’étranger pour financer le Budget «et il présente cet argent emprunté comme des réserves. C’est comme si vous prenez un prêt d’une banque et vous versez l’argent dans une autre banque tout en vous flattant d’avoir beaucoup d’argent».

Il est aussi revenu sur le rapport de la Banque mondiale sur l’industrie cannière et dénonce l’abandon de terres sous cultures, sans que le gouvernement ne vienne avec des mesures pour relancer l’agriculture.