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Drwa A Enn Lakaz propose l’option location-vente sans dépôt
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Drwa A Enn Lakaz propose l’option location-vente sans dépôt
Le cyclone Batsirai est derrière nous mais ses séquelles se font toujours sentir. Après la tempête, la plate-forme Drwa A Enn Lakaz avait visité les sinistrés, dont les squatters à Malherbes, Folle Herbe à Bambous, La Ferme et Rivière-Noire, car ces derniers, qui vivaient déjà dans des conditions déplorables, ont été encore plus affectés par le cyclone. Situation qui a fait réagir la ministre de l’Intégration sociale, de la sécurité sociale et de la solidarité nationale, Fazila Jeewa-Daureeawoo, qui a annoncé qu’une enquête serait menée afin de réunir des informations pour déterminer qui sont ceux qui sont vraiment dans le besoin.
La ministre a indiqué que 166 centres d’évacuation étaient opérationnels lorsque l’alerte cyclonique de classe 3 a été émise. 182 familles touchées, soit un total de 454 personnes, ont cherché refuge dans 45 centres. Elle a aussi indiqué que 119 personnes étaient hébergées dans quatre centres d’évacuation, à Cité La Cure, Camp-Chapelon, Petite-Rivière et Bassin. À ce sujet, elle a souligné qu’à la suite d’une évaluation de la situation, depuis jeudi dernier, par les officiels de son ministère, des actions immédiates seraient prises pour aider les familles affectées qui sont toujours hébergées dans les centres.
La ministre a expliqué qu’un mémo sera soumis par la police après avoir effectué une enquête sur la situation de chaque famille afin que l’assistance requise soit fournie par son ministère. «Les mesures de soutien comprendront une aide financière, la fourniture de matériel scolaire et la distribution de paquets ou de bons alimentaires, en fonction de la situation spécifique de la famille concernée», a-t-elle précisé.
Fazila Jeewa-Daureeawoo a ajouté qu’une allocation cyclonique de Rs 188 a été versée à chaque personne inscrite dans les centres d’évacuation. Quant à l’allocation alimentaire de Rs 188, elle sera distribuée après l’enquête menée par la police.
La ministre a aussi annoncé que son ministère a bénéficié d’un soutien financier du Prime Minister’s Relief Fund, qui sera utilisé, selon elle, pour réparer les dommages causés aux maisons de ces familles. «Nous collaborons également avec la National Housing Development Co Ltd pour étudier la possibilité de fournir des logements sociaux aux familles considérées comme des cas difficiles», a-t-elle déclaré.
De son côté, la porte-parole de Drwa A Enn Lakaz, Delphine Ahnee, propose la mise en place d’un système de location-vente sans dépôt des maisons, comme cela se faisait à l’époque de la Central Housing Authority (CHA). «Drwa A Enn Lakaz salue ces mesures car il y a une urgence absolue. Mais ce n’est pas suffisant. Il faudrait une approche spécifique pour les plus pauvres. Par exemple, les dépôts/frais de notaire ne devraient plus être demandés pour les cas difficiles et les personnes à très faible revenu. Dans un deuxième temps, les autorités doivent fournir d’urgence des foyers de transition. Elles ont les terrains, mais la volonté de les donner pour des logements sociaux fait cruellement défaut et pour que cela soit durable, il faut faire face au problème de possession d’un terrain depuis l’abolition de l’esclavage et prendre des mesures», précise Delphine Ahnee.
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