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Post-Emnati │ Nouveau congé forcé pour les élèves: quel impact ?

21 février 2022, 11:00

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Post-Emnati │ Nouveau congé forcé pour les élèves: quel impact ?

Comme pour Batsirai, le cyclone Emnati contraint les élèves à un nouveau congé forcé aujourd’hui. À 16 heures hier, dimanche 20 février, la station météorologique de Vacoas a enlevé l’alerte cyclonique. Peu de temps après, le ministère de l’Éducation a annoncé que les classes en présentiel ne reprendront que demain dans tous les établissements pré-primaires, primaires, secondaires, tertiaires, techniques et les instituts pour élèves à besoins spéciaux. 

Quel est l’impact de ce congé forcé ? Selon Bhoseparsad Jhugdamby, président de l’Union of Private Secondary Education Employees, cette décision est bien accueillie et attendue des élèves, face aux intempéries. «On ne peut tirer la sonnette d’alarme pour un jour sans classe. Certaines salles ont dû subir des dégâts d’eau. On devra faire un constat pour mieux recommencer.» 

Pour Munsoo Kurrimbaccus, le vice-président du syndicat, il n’y aura pas d’impact majeur sur le retard scolaire. Déjà, avance-t-il, mercredi, seuls 24 % des élèves étaient présents au secondaire, selon un sondage qu’il a réalisé. Vendredi, ce taux était de 26 %, ce qui implique qu’en dépit de la réouverture des écoles, des élèves brillent par leur absence. «Nous n’entrons pas dans une logique de fermer les établissements. D’ailleurs, nous n’avons pas atteint le pic du Covid-19. Avec les pluies imminentes, certaines écoles ne seraient pas praticables. Le congé permettra de tout rectifier pour le retour des classes demain», ajoute-t-il. 

Du côté des écoles primaires, Annand Seewoosungkur, président de l’Association des maîtres d’école, affirme : «Nous avons amplement le temps pour compléter le cursus scolaire étant donné que nous avons jusqu’à novembre 2022.» À première vue, il constate qu’il n’y a pas eu de dégâts considérables dans les établissements après le passage d’Emnati. Parallèlement, les crèches souhaitant opérer aujourd’hui sont autorisées à le faire, selon le ministère de l’Égalité du genre. Cela dit, elles doivent s’assurer des mesures sanitaires et sécuritaires pour l’accueil des enfants, selon la décision des parents de les y placer.