Dina, Carol, Hollanda, Gamède, Bansi, Gervaise, Alix, Diane, Esami, Calvinia ou encore les plus récents Batsirai et Emnati… Autant de noms aux sonorités étranges parfois. À tel point que plusieurs personnes se demandent «kot sorti sa bann non-la?»

Les cyclones tropicaux peuvent durer un ou deux jours, voire plus. Il peut y avoir plus d’un cyclone à la fois dans la région. Pour éviter toute confusion entre eux, les cyclones ont été nommés, il y a des années, pour faciliter leur identification dans les messages d’avertissement. Car les noms sont plus faciles à retenir que des chiffres ou des termes techniques.

Selon un Acting Divisional Meteorologist de la station météorologique de Vacoas, chaque année, les cyclones tropicaux reçoivent des noms par ordre alphabétique avec une alternance de prénoms féminins, masculins ou neutres. «La liste des noms est fournie par les services météorologiques de chaque pays membre de l’Association régionale n°1 de l’Organisation météorologique mondiale (OMM). Maurice est sur la liste du sud-ouest de l’océan Indien avec le Zimbabwe, le Mozambique, le Malawi entre autres», explique-t-il.

Il souligne qu’en temps normal, chaque pays nomme les cyclones par rapport aux noms les plus courants. Ces noms sont alors utilisés en rotation et les noms qui ont déjà été utilisés de manière opérationnelle lors des saisons cycloniques précédentes sont remplacés par de nouveaux noms, qui n’ont jamais été utilisés.

«Nous devons fournir des noms de A à Z à l’OMM. C’est plus une question de choix par rapport aux noms les plus populaires dans chaque pays. Après leur validation, la liste sert de référence et de base pour établir les futurs cyclones. Les noms proposés par Maurice pour les cyclones de la saison 2022 sont Jasmine et Viviane.»