Publicité

Visite aux Chagos: Olivier Bancoult animera une conférence de presse à son retour

22 février 2022, 12:00

Par

Partager cet article

Facebook X WhatsApp

Visite aux Chagos: Olivier Bancoult animera une conférence de presse à son retour

Pas évident de faire la une sur un sujet quand on ne souhaite pas nous fournir d’informations… Comme l’a annoncé le Premier ministre, Pravind Jugnauth, face à la presse le lundi 7 février, le voyage aux Chagos qui a débuté le mardi 8 février doit prendre fin aujourd’hui. Sollicité pour une réaction, Olivier Bancoult n’a pas souhaité faire de déclaration pour l’heure. Toutefois, le leader du GRC – qui a pu célé­brer son 58e anniversaire le mardi 15 février sur son île natale – a précisé qu’une conférence de presse sera animée à son retour.

Pour rappel, c’est le samedi 12 février que le yacht de luxe Bleu de Nîmes avait jeté son ancre au large de Peros Banhos. À bord du navire, 25 personnes, dont cinq Chagossiens – Olivier Ban­coult, le leader du Groupe refugiés Chagos (GRC), Rosemonde Bertin, Liseby Elysée, Suzelle Baptiste et Marcel Humbert. Ces der­niers ont vécu un moment rempli d’émotions, d’autant plus qu’ils sont parmi les premiers à poser les pieds sur l’île.

Rosemond Bertin, qui est née et a grandi au sur l’atoll de Salomon, a pu revivre plusieurs moments passés là-bas. Celle qui a aujourd’hui 67 ans s’est confiée aux journalistes de The Guardian. Debout dans la chambre d’hôpital où elle a donné naissance à son premier enfant, la sexagé­naire regardait autour d’elle avec désespoir. Aujourd’hui, tout est parti en ruine. Le toit s’est effondré, des arbres ont poussé à travers le sol et un bassin de lit émaillé et rouillé est à moitié caché par des fougères.

«J’ai eu mon bébé ici», a déclaré Rosemonde Bertin à The Guardian. «Il est né en 1972.» C’était peu de temps avant que tout le monde ne soit expulsé par les Britan­niques vers l’île Maurice et les Seychelles. Elle a en outre confié que cette visite a été l’occasion pour elle de se rendre à la chapelle Sainte-Brigitte. «Mon église est abandonnée (...) J’ai été baptisée ici. J’ai fait ma pre­mière communion ici.»