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Secteur de la construction: L’entrepreneur NBCC nous répond
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Secteur de la construction: L’entrepreneur NBCC nous répond
À la suite de notre article du 28 février sur la compagnie indienne de construction NBCC, cette dernière nous a adressé un courriel que nous ne pourrons malheureusement pas publier en intégralité et dont nous reproduisons les principaux éléments. NBCC n’est pas d’accord qu’on la juge sur le seul cas de Chintel Paradiso en Inde, où l’immeuble s’était écroulé tuant deux personnes. Et nous rappelle qu’elle a 60 ans d’expérience dans le domaine, ayant construit «thousands of iconic buildings in India and abroad»
La compagnie affirme que dès que les défauts ont été découverts à Chintel Paradiso, elle a «sprung into action» et que les experts d’IIT Delhi ont conclu que ces problèmes proviennent d’un excès de chlore dans l’eau. Elle ajoute que c’est elle qui a ouvert une enquête sur les défauts structurels. Elle affirme aussi que «the insinuation that NBCC has been blacklisted is wrong and is without any evidence» (NdlR, nous n’avons jamais fait de telles insinuations).
Quant à la question posée par Osman Mahomed à propos des «checks and balance», NBCC confirme que c’est elle-même qui le fait à travers ses propres ingénieurs. NBCC s’est toutefois refusée de commenter la déclaration d’Osman Mahomed à l’effet qu’«il n’est pas bon que ce soit le financier qui choisit le consultant, l’architecte et le contracteur alors que le gouvernement mauricien qui est le client et qui doit rembourser le prêt n’a pas son mot à dire».
À l’affirmation suivante du député travailliste selon laquelle «les professionnels de la NBCC ne sont pas enregistrés dans les ‘‘professional councils’’ de l’île Maurice», NBCC répond que les «designs are done by Professional Architects/ Structural Engineers in India and vetted by IIT Delhi»
NBCC souligne que les projets de Recreational Centre de Pointe-auxSables et de l’hôpital Bruno Cheong, à Flacq, n’ont pas été exécutés par elle. (NdlR, Osman Mahomed n’a jamais dit cela. Il avait bien spécifié que ces projets sont l’œuvre des Chinois.)
Au sujet de la Cour suprême, NBCC souligne que l’absence d’ingénieurs mauriciens dans ce projet s’explique par le fait que celui-ci a été financé par un don de l’Inde et que «as a matter of Policy the Consultant and the Contractor should be procured as Indian entities». Tout en ajoutant cependant que «Landscope Mauritius has acted as Implementing agency and has been involved for Technical Check throughout the project» et que «the building is fully operation without any threatening issues».
NBCC précise qu’elle n’a obtenu que six contrats G to G entre l’Inde et Maurice. Et que, loin d’être sous-payés, ses employés indiens bénéficient de conditions qui sont «adequately designed for its Engineers. NBCC employs highly qualified and talented professionals on its roles through a rigorous/competitive recruitment process…»
NBCC ne veut commenter l’affirmation qu’alors que le ministre Padayachy avait promis que «les projets de construction [qui] seront le moteur de la croissance», en réalité ce sont des ouvriers, contracteurs, ingénieurs et architectes et même les banques étrangères qui en bénéficient. Et NBCC de maintenir que «we are honoured to have been considered to be a part of the growth story of Mauritius».
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