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Plaine-Verte: le meurtrier de Swaleha Khoyratty décède à l’hôpital

24 mars 2022, 10:00

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Plaine-Verte: le meurtrier de Swaleha Khoyratty décède à l’hôpital

Feizal Abdool Mowhabuth avait été admis mardi en fin d’après-midi à l’hôpital Dr A.G. Jeetoo, à Port-Louis, après avoir ingurgité une substance nocive. Ce traffic controler de 54 ans, employé dans une entreprise de transport, a rendu l’âme hier après-midi. Cet habitant de Phoenix s’était rendu au poste de police de Plaine-Verte pour avouer aux policiers qu’il avait étranglé son épouse, Swaleha Khoyratty, 50 ans, et qu’il avait ensuite avalé du poison.

La police l’a emmené à l’hôpital pour des soins et une autre équipe s’est rendue à l’appartement de la victime à la rue Rémy Ollier, à Plaine-Verte, où le drame s’était joué. Le médecin du Service d’aide médicale d’urgence, dépêché sur place, n’avait pu que constater le décès de Swaleha Khoyratty dont c’était, ce jour-là, le cinquantième anniversaire.

L’habitante de Plaine-Verte, mère de deux enfants issus de son premier mariage, avait refait sa vie et épousé Feizal Abdool Mowhabuth. Mais comme elle rencontrait des problèmes conjugaux, elle avait décidé de se séparer de lui et ils vivaient chacun de leur côté depuis quelque temps.

Mais Feizal Abdool Mowhabuth digérait mal cette séparation. Il souhaitait reprendre la vie commune avec Swaleha Khoyratty. D’où l’origine de la dispute qui s’est avérée fatale pour cette dernière lorsque Feizal Abdool Mowhabuth lui a rendu visite le jour de son anniversaire.

Les funérailles de Swaleha Khoyratty ont eu lieu hier après-midi. Ceux qui la connaissent sont encore sous le choc. «Li ti enn extra bon madam. Li pa ti mérit sa», lâche l’un de ses amis. Plusieurs personnes ont connu Swaleha Khoyratty lorsqu’elle vendait des bijoux en plaqué or à Port-Louis et à Curepipe. «Elle était d’une gentillesse extraordinaire. Elle va énormément nous manquer», confient des clientes devenues ses amies.

L’autopsie, pratiquée par le médecin légiste de la police, a attribué le décès de Swaleha Khoyratty à une compression de la nuque, alors que celle de Feizal Abdool Mowhabuth, pratiquée par le Dr Sudesh Kumar Gungadin, chef du service médico-légal, est imputable à un empoisonnement aigu.