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Goodlands: la nouvelle foire opérationnelle en juillet
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Goodlands: la nouvelle foire opérationnelle en juillet
Projet débuté en novembre 2019, le nouveau marché de Goodlands devrait être fonctionnel d’ici quatre mois, soit en juillet. C’est ce qu’avance le président du conseil de district de Rivière-du-Rempart. Cependant, bien que les commerçants attendent cet événement depuis plus d’un an déjà, selon leur représentant, plusieurs points méritent d’être éclaircis avant le début des opérations.
Évoquée au Parlement par le député Mahend Gungapersad, la nouvelle foire de Goodlands a pris du retard. Dans sa réponse, le ministre des Collectivités locales, Anwar Husnoo, a fait l’historique des travaux qui «ont débuté le 19 novembre 2019 et aurait dû être terminés le 11 février 2021». «Mais suivant le confinement de 2020, le projet a été repoussé jusqu’au 25 avril 2021. Avec la pandémie et l’indisponibilité des structures en acier, une nouvelle extension au 10 janvier 2022 a été accordée. À cause du mauvais temps et au deuxième confinement, une autre extension a été donnée, prenant fin le 15 mars 2022.»
Or, une semaine après ce délai, les habitants de la région s’interrogent. Et ils ne sont pas les seuls. Même les commerçants du marché disent subir une pression des autorités pour la signature d’un nouveau contrat. C’est, du moins, ce qu’avance leur porteparole, Iswarduth Guness.
L’ancien président des représentants de la CWA soutient que c’est un véritable bras de fer qui s’est engagé entre les commerçants et le conseil de district. «Ces derniers ont déjà signé un contrat en 1998 pour occuper leur emplacement actuel, et on les force à signer un nouveau contrat pour un étal dans cette nouvelle foire.» Ce sont surtout les conditions dans lesquelles ces faits se sont passés qui agacent le plus les marchands. «Les jours qui ont succédé au passage des cyclones, on leur a dit de soumettre au plus vite une liste de documents, sans quoi leurs emplacements allaient être cédés à d’autres. On leur a aussi dit qu’ils ne pourraient pas diffuser leur radio ni apporter des modifications à leurs étals. Mais il faut savoir que dans la foire actuelle, ces commerçants ont tout fait par eux-mêmes.» Il indique que certaines données demandées sont trop personnelles. «J’ai soulevé un point en précisant que la Data Protection Act protège les commerçants. Le conseil a dit qu’il allait revoir certaines clauses.»
Iswarduth Guness espère obtenir une rencontre avec le ministre des Collectivités locales pour lui faire part des griefs des commerçants. «Je lui ai écrit et j’attends toujours une réponse.» Il explique aussi que certains commerçants ne se rendent plus à leurs étals. «Biznes inn tom net…»
«Louer à autrui»
Sollicité, le président du conseil de district de Rivière-du-Rempart, Prembhoodas Ellayah, soutient, de son côté, que le projet est en bonne voie et devrait être livré d’ici juillet. «Le Covid-19 a joué au trouble-fête, c’est la raison de ce retard.» Il précise que suivant la loi, tous les marchands se doivent de signer un contrat pour opérer dans les nouveaux locaux. Il mentionne notamment que les enquêtes réalisées auprès de ces derniers depuis deux ans ont permis de découvrir «que 60 % ont loué leur emplacement à d’autres personnes».
«Vous ne pouvez pas prendre un bien dont vous ne versez qu’une petite somme pour la louer à autrui, poursuit Prembhoodas Ellayah. On aurait pu le faire nous-mêmes. Il nous faut corriger ces erreurs afin qu’elles ne se répètent pas dans le futur.» Il indique que ce nouveau bazar comprend 600 places. «Il y a environ 475 marchands de trouvés, et il reste une centaine de places à prendre. Nous allons publier une annonce dans les journaux pour voir si les gens veulent obtenir une licence pour opérer. Si la demande est trop élevée, nous procéderons à un tirage au sort sous la supervision d’un huissier.»
Pour l’heure, deux jours seront consacrés à la vente de légumes, et deux autres à la vente de vêtements. «Il y aura aussi un traffic center et un food court. Nous verrons s’il y a des personnes qui veulent opérer tous les jours», conclut le président du conseil de district de Rivière-du-Rempart.
Ce projet, au coût de Rs 300 millions, est étendu sur un terrain de 11 arpents.
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