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Dans une école primaire: une fillette de dix ans subit des attouchements
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Dans une école primaire: une fillette de dix ans subit des attouchements
Une fillette de dix ans a été victime d’attouchements et de tentative d’agression sexuelle par un élève d’une douzaine d’années. Ils sont tous deux scolarisés dans une école primaire des basses Plaines-Wilhems. Les parents de la gamine ont porté plainte, hier, au poste de police de Beau-Bassin.
Cet incident s’est déroulé dans l’enceinte de l’établissement scolaire, à l’arrière d’un des bâtiments. Le garçon en question a non seulement commis des attouchements sur la gamine puis il s’est saisi d’une serpillière, qui traînait là, lui a donné coup de bâton dans le ventre avant d’essayer de le lui enfoncer dans les parties intimes. La fillette, qui est en grade 5, a été sauvée de justesse par l’arrivée d’une de ses amies de classe.
Hier, un policier de la brigade des mineurs, des inspecteurs du ministère de l’Education concernés par la zone où se trouve l’école en question, un fonctionnaire de la Child Development Unit, ainsi qu’un représentant de l’Ombudsperson for Children et des policiers de la force régulière, se sont rendus à l’école pour savoir ce qui s’était passé. Nous avons rencontré la famille de la victime devant l’école où tout semble s’être arrêté. Les classes avaient même été interrompues et les instituteurs s’étaient réunis dans la cour. Ce garçon, soupçonné d’être l’auteur des attouchements sur la fillette, s’en serait déjà pris à d’autres enfants de l’école dans un passé récent. Plusieurs autres parents sont venus à l’école car leurs enfants ont aussi été harcelés par ce dernier et ils sont exaspérés par cette situation qui perdure alors que la direction de l’école n’arrive pas à régler le problème.
«Frasques régulières»
Selon nos informations, ce garçon a été admis dans cette école depuis deux mois et depuis, il ne cesse de faire des frasques. La mère de la victime a demandé aux autorités éducatives de trouver une solution au plus vite car sa fille est traumatisée. «L’incident a eu lieu le lundi 21 mars. Si ce garçon reste dans cette école, il peut créer d’autres problèmes à ma fille. Elle n’y est pas en sécurité. Il faut trouver une solution pour ce garçon.» Elle ajoute que ce dernier doit répondre de ses actes.
Nous avons contacté le ministère de l’Education. Un préposé nous a expliqué que le Zone Inspectorate a été informé de la situation et qu’une enquête a été initiée. «Il y aura un rapport compilé dans les jours à venir et à la lumière de ce rapport, nous prendrons une décision.»
Comme ce garçon vient d’un shelter, nous avons sollicité Rita Venkatasawmy, l’Ombudsperson for Children, qui est au courant du cas. «Nous savons qu’un enfant qui est dans un shelter est un enfant à problème et c’est difficile pour l’école de le gérer. Toutefois, ces enfants ont aussi droit à l’éducation et nous ferons de notre mieux pour les encadrer et non pas les condamner.»
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