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Vacoas: il perd la vie à cause d’un feu rouge

30 mars 2022, 15:01

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Vacoas: il perd la vie à cause d’un feu rouge

Il a poussé son dernier soupir à l’hôpital Victoria, Candos. Marcelino Laval Matour Beeharee, un habitant de Résidence Barkly, âgé de 50 ans, est décédé des suites d’un choc hémorragique, selon le rapport d’autopsie

C’est dimanche vers 16 h 30, que l’accident lui ayant coûté la vie s’est produit. Le quinquagénaire se trouvait à moto quand il aurait grillé un feu rouge, avant de percuter une voiture qui se trouvait à hauteur de la station d’essence, à Bonne-Terre,Vacoas. C’est le chauffeur de la voiture qui a alerté la police et le personnel du SAMU. La victime a été transportée à l’hôpital, où il a été admis, avant de décéder, lundi. Ses funérailles ont eu lieu hier. Dans sa localité, la nouvelle de la mort de Marcelino a provoqué une onde de choc. Proches et voisins peinent à croire que le fringuant quinquagénaire a connu une fin aussi tragique. Il avait enfourché sa Yamaha, dimanche, pour se rendre à La Caverne, où il devait effectuer un travail. «Déziem frer kinn mor pou mwa la. Mo mank kitsoz», pleure Dany, le frère de la victime. Le remords le ronge également. Car, plus tôt, les deux s’étaient disputés…

Ce jour-là, le temps passait et Marcelino ne rentrait toujours pas. «J’ai cru que mon frère était parti chez ma sœur à Floréal, mais celle-ci m’a dit qu’elle ne l’avait pas vu.» Dans la soirée, l’inquiétude était à son comble. «Nou ti pé gagn présantiman enn zafer pa bon, swa linn fer enn aksidan… Mé nou’nn dir nou atann nou gété si li rantré.» Il n’est jamais rentré chez lui en vie. «Mo res bet kifer bannla pann les mwa koné ki mo frer inn fer aksidan mem zour, dimans, parski li ti donn mo non ek mo niméro téléfonn si li gagn problem», répète Dany, tout en essayant de dominer ses émotions. C’est lundi matin que la police s’est présentée à leur domicile, pour informer les proches du décès de Marcelino.

Ce dernier était père de deux enfants et avait lui-même été adopté par une famille alors qu’il était âgé de deux jours. «Mo papa pa ti parfé, mé li ti éna enn gran léker, li ti bien amikal ek ti kontan fer blag.Sé enn gran vid ki li pé kité dan nou lavi», lâche sa fille. «Mo sagrin ki lapolis pann fer nou koné ki linn fer aksidan pli boner, nou ti pou kapav trouv li enn dernié fwa avan li alé…» La dernière fois qu’elle a vu son papa, c’était vendredi. Ce jour-là, il avait insisté pour repasser les vêtements que sa fille devait porter pour se rendre en cours…