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Météo: mauvais temps et tant de problèmes
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Météo: mauvais temps et tant de problèmes
La météo souffle le chaud et le froid depuis quelques jours. Tantôt sous le coup d’un avis de fortes pluies, tantôt à la merci d’un avertissement de pluies torrentielles, le pays est copieusement arrosé, ce qui a provoqué des accumulations d’eau dans plusieurs régions. À Bel-Ombre notamment, où les habitants se sont réveillés les pieds dans l’eau. Marie Rosinette Salmine, une veuve de 55 ans, vit avec ses enfants dans une maison à Cité EDC. Sa fille aînée, qui travaille en soirée comme elle, a été la première à découvrir la mauvaise surprise. «Quand ma fille est revenue vers 18 h 30, elle m’a dit que l’eau avait envahi la maison. Je revenais du boulot aussi. On n’a même pas eu le temps de nous poser que nous avons dû commencer à tout nettoyer», relate Marie Rosinette, armée de sa serpillère saturée.
Elle a dû placer des briques dans sa cour, histoire de créer un «pont» pour pouvoir se déplacer. L’eau a également inondé le salon et la chambre des enfants. Mais Marie Rosinette a su s’armer de patience et à l’aide de plusieurs serviettes de bain elle a pu au moins dégager la chambre des petits. «Mo koné sak fwa lapli, dilo rant dan mo lakaz, akoz sa mo pa gard mo frizider tousala dan bann piès ki ba, pou mo pa perdi bann lezot zafer inportan», confie la quinquagénaire, en vraie débrouillarde résignée. C’est avec la peur au ventre qu’elle partait se coucher hier soir, ne sachant pas ce que la nuit et le temps leur réservaient.
À Bel-Ombre toujours, le sort de Muktabhai Fotigadoo, âgée de 50 ans, interpelle également. Elle vit dans la même cour que sa mère avec son frère. Habituée aux accumulations d’eau depuis la nuit des temps, cette fois encore, cependant, elle s’inquiète pour sa mère. «Mo per tansion delo rant dan lakaz mo mama aswar ek mo perdi li», dit-elle, en larmes. «À chaque fois, l’eau envahit ma cour et personne ne lève le petit doigt pour nous aider. Ils ont mis en place un système de canalisation mais dès qu’il y a de grosses pluies, on a l’impression que ce système ne sert à rien», confie Muktabhai.
Croisés plus loin à Bel-Ombre, des pompiers devaient nous indiquer qu’ils ont effectué une intervention plus tôt chez des habitants et qu’une équipe serait en alerte pour parer à toute éventualité.
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