Après les managers des collèges privés, c’est au tour du personnel des bibliothèques scolaires d’être remontés. Selon Gheerishsing Gopaul, président de la Mauritius Library Association (MLA), une lettre a été adressée à la direction de la Private Secondary Education Authority (PSEA) et copiée au ministère de l’Éducation pour faire part de leurs griefs. «Depuis très longtemps, les Library Clerks et Library Officers font l’objet d’anomalies. Ils travaillent toujours sous la frayeur et la pression. Par exemple, en dépit d’un cahier des charges précis, leur service va au-delà de leurs prérogatives dans les collèges privés et gérés par la PSEA. Bien souvent, ils se retrouvent à devoir superviser des classes ou remplacer des professeurs absents ou à travailler seuls alors que d’autres officiers doivent être simultanément de service», explique-t-il. Dans les collèges d’État, au moins trois effectifs (Un Library Clerk, un Library Officer et un Library Auxiliary) sont affectés à la bibliothèque. 

Revenant sur les remplacements d’enseignants absents, Gheerishsing Gopaul estime que le personnel des bibliothèques peut prêter main-forte en situation exceptionnelle mais quand cette pratique se perpétue, il y a un risque d’abus. 

Des mini-classes s’effectuent en bibliothèque, même durant les library classes. La lettre dénonce le manque d’arrangements pour le déjeuner de ces officiers. D’ailleurs, durant leur temps libre, ces derniers écopent aussi de tâches administratives. «Cela a duré plusieurs années. Ce personnel travaille dans une situation de frayeur aujourd’hui. Il ne refuse pas de travailler mais il voudrait que ce soit en conformité avec les conditions d’emploi agréées dès le départ», ajoute-til. Aussi, la MLA demande une réunion urgente avec la PSEA pour discuter de ces points de discorde. À ce stade, aucune réponse de cette instance ne leur est parvenue.