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Naveena Ramyad explique ses échanges avec Jagutpal
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Naveena Ramyad explique ses échanges avec Jagutpal
La députée de la majorité et Chief Whip membre du Public Accounts Committee (PAC) était aux côtés de Reza Uteem pour la présentation du rapport du PAC qui a sérieusement montré du doigt l’achat d’équipements et de médicaments anti-Covid par le ministère de la Santé. Puis la semaine dernière, elle semblait insister auprès du ministre Kailash Jagutpal sur les difficultés rencontrées par les patients cancéreux.
Depuis la publication du rapport du «Public Accounts Committee» (PAC), nous vous voyons sur d’autres fronts, surtout au niveau du Parlement. D’abord, on constate que l’opposition et le gouvernement ont fait cause commune sur le rapport du PAC ?
Oui, c’est un travail que l’opposition et le gouvernement ont fait ensemble – et une des raisons pour lesquelles nous nous sommes retrouvés ensemble pour commenter le rapport et surtout faire les mêmes recommandations, c’est-à-dire, sanctionner les fonctionnaires qui ont mal fait leur travail. Nous, au gouvernement, nous sommes élus pour travailler pour le bien-être de la population. Souhaitons maintenant que le Parlement, qui est l’implementing arm, agisse.
Pour revenir au Parlement, vous avez adressé une question au ministre de la Santé, Kailash Jagutpal, sur le nouvel hôpital de cancérologie à Solferino. Nous avons constaté que vous êtes restée sur votre faim, et vous lui avez adressé deux autres questions supplémentaires ?
Écoutez, c’est une question qui concerne toute la population. Quand on apprend qu’on est atteint du cancer, bien souvent on est psychologiquement très affecté. Mais j’ai voulu savoir quand cet hôpital sera entièrement opérationnel. Savez-vous qu’un patient fait ses séances de chimio à Solferino et doit se rendre à Candos en autobus pour la radiologie. Même s’il n’y a pas une longue distance entre ces deux hôpitaux, le service d’autobus n’est pas régulier. Donc, j’ai voulu obtenir l’engagement du ministre à résoudre ce problème. Le ministre a donné des explications, mais le plus tôt que ce nouvel hôpital fonctionnera sur une base 24/7, mieux ce sera pour les patients.
Vous ne lâchez pas prise, puisqu’à l’agenda des questions parlementaires, il y a une question pertinente de votre part. Il s’agit des problèmes de la fourniture d’eau dans votre circonscription, Vieux-Grand-Port/Rose-Belle. Mais permettez-moi de vous demander : comme vous êtes au gouvernement, pourquoi ne rencontrez-vous pas le ministre pour faire bouger les choses ?
Comme vous, l’opposition pense également pourquoi ne pas essayer de régler ce problème à travers le ministre des Services publics ? Vous savez, si la question est adressée au ministre res- ponsable de la fourniture d’eau et dans ce cas-là, c’est Joe Lesjongard, je veux, à travers lui, obtenir des réponses précises concernant la Central Water Authority (CWA). Vous savez comment les employés de la CWA se renvoient la balle. À chaque fois que je me renseigne, on me renvoie à un autre employé et on ne peut jamais trouver une solution. À partir de cette question, au moins j’aurai tout par écrit. La CWA doit fournir des réponses précises sur son plan pour des villages de ma circonscription qui sont grandement pénalisés.
Mme Ramyad, vous semblez vous démarquer des autres «back benchers» du gouvernement par vos questions ?
Écoutez, je ne suis pas une nouvelle venue en politique. J’ai travaillé avec Steve Obeegadoo, alors ministre entre 2000 et 2005, et conseillère d’Eddy Boissézon, qui était ministre de la Fonction publique. Donc je suis loin de mon apprentissage en politique.
Nous savons que souvent le poste de «Chief Whip» conduit à celui de ministre. Donc, peut-on s’attendre à Mme Ramyad ministre prochainement ?
Je suis bien dans ma peau. J’ai appris beaucoup de choses sur les rouages du Parlement. Peut-être que si j’étais ministre, je n’aurais jamais bien compris ces rouages.
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