Publicité
Kantar confirme: le moral est plombé !
Par
Partager cet article
Kantar confirme: le moral est plombé !
Comme illustré par le graphique ci-dessus, le moral des consommateurs mauriciens avait pendant longtemps oscillé au-dessus de 70 points jusqu’au 1er trimestre de 2020, date à laquelle la pandémie de Covid-19 commençait ses oeuvres avec la fermeture du pays aux touristes, les lockdowns, les «zones rouges», etc.
Au 2e trimestre de 2020, c’est le plongeon à 53,1, dont l’indice ne se remettait à 62,3 qu’au 3e trimestre de 2021, en anticipation, pouvons-nous supposer, de l’ouverture plus compréhensive des frontières du pays le 1er octobre 2021.
Le prochain sondage, effectué au 1er trimestre de 2022, que nous pouvons supposer conduit au moins en partie après le 24 février quand commençait l’invasion de l’Ukraine par la Russie de Poutine, démontrait une dégringolade importante de l’indice à 48,5, le niveau le plus bas jamais atteint depuis 12 ans que cet indice est suivi.
Les responsables de ce sondage rappellent que cet indice est une construction, soit un composé de sept autres questions sur l’économie, l’emploi, les revenus, les perspectives d’achat de biens durables, la tendance générale ressentie, etc. Kantar spécifie d’ailleurs que cette dégringolade n’est, semble-t-il, pas influencée par l’opinion du public sur la maîtrise de la pandémie par les autorités. En effet, presque autant de citoyens sondés sont satisfaits de la gestion de la pandémie que ceux qui ne le sont pas, cette situation ayant à peine évolué entre octobre 2021 et mars 2022.
D’autre part, si 68 % des sondés se disaient «extrêmement inquiets» ou «assez inquiets» du Covid en octobre 2021, ils ne sont plus que 56 % en mars 2022 à afficher ces degrés d’anxiété.
Plus généralement, le pessimisme gagne le pays : sur cette même période, le pourcentage de pessimistes quant à la situation économique future passe de 40 % à… 67 % ! Les perspectives d’achats futurs sont molles et sont les plus basses depuis que Kantar sonde en 2010. Pour les perspectives d’emploi, l’évolution des opinions est vers le pessimisme aussi, voire, au mieux, la stabilité.
Conclusion : le pays a le moral en berne.
Publicité
Les plus récents