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Pointe-aux-Sables: l’ADSU découvre la caverne d’Ali Baba
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Pointe-aux-Sables: l’ADSU découvre la caverne d’Ali Baba
Une saisie qui vaut de l’or. L’équipe de la brigade antidrogue de la Western Division a frappé fort. Les limiers ont retrouvé une impressionnante quantité de bijoux, à la rue Débarcadère, à Pointe-aux-Sables, hier. Cette nouvelle découverte aurait un lien avec la saisie de 4 kilos d’héroïne, dont la valeur marchande est estimée à Rs 60 millions. La drogue avait été retrouvée le 7 avril, à Résidence Vallijee, à Port-Louis…
Sylvio Pierre Yannick Louis, pest control technician de son état, avait été arrêté. Le suspect, qui habite Pointes-aux-Sables, a-t-il déballé son sac et donné des indications aux enquêteurs ? En tout cas, il nous revient qu’un important réseau de drogue, sur l’axe Pailles-Pointes-aux-Sables, serait en passe d’être démantelé.
En attendant, c’est sous la houlette du chef inspecteur Jagai qu’une équipe, menée par l’inspecteur Fowdar, a procédé à la saisie des bijoux, hier. C’est au domicile d’un homme de 30 ans que les limiers de l’Anti Drug and Smuggling Unit (ADSU) ont découvert cette véritable caverne d’Ali Baba. Plusieurs chaînes, des bracelets, une bague en or, deux autres serties de pierres blanches et noires, deux dentiers – composés de dents en or bien entendu – une Rolex, et des piercings faits de métaux précieux, entre autres, ont été saisis.
Sur une plaque, l’inscription suivante : «Property of Row Low.» Les enquêteurs estiment que le suspect a ainsi voulu faire savoir que tout cela lui appartenait. En tout cas, le propriétaire de la maison était absent au moment de la descente et la police n’a pu mettre la main sur lui. Il aurait eu vent de la perquisition et aurait eu le temps de s’enfuir. Il est recherché.
Par ailleurs, selon les officiers de l’ADSU, certains de ces bijoux auraient été achetés afin de blanchir de l’argent, alors que d’autres, volés, auraient été utilisés en guise de monnaie d’échange pour ceux qui viennent acheter de la drogue et qui ne peuvent payer en liquide.
Qui plus est, les enquêteurs n’ont pas encore estimé la valeur des bijoux, préférant laisser le soin aux experts de l’Assay Office de le faire.
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