Tradition pascale oblige, de nombreux Mauriciens se rendront à la plage en ce dimanche. Enfin, si le temps et la police le permettent… Alors qu’en famille, autour de la table, la hausse des prix des denrées alimentaires sera au menu. Poussant certains à abandonner les oeufs en chocolat.

Si le temps le permet, après la messe, de nombreuses familles se rendront à la plage en ce dimanche pascal, comme le veut la tradition. Certains s’y préparaient déjà hier. Mais en avec les restrictions sanitaires dues au Covid-19, les piqueniques sont interdits, jusqu’en juin au moins. Du coup, la police sera-t-elle plus indulgente ? 

Non, à en croire les différentes sources policières sollicitées dans la matinée d’hier. «Nou pé définitivman atann ki pou ena boukou dimounn. Les patrouilles se multiplieront sur les plages et dans le lagon. Plusieurs unités de la police seront mobilisées de même que la National Coast Guard tôt dimanche et pendant toute la journée. Des membres de la Special Mobile Force seront également en stand-by sur quelques plages, comme c’est le cas au quotidien.» 

«Le virus est toujours là et les rassemblements regroupant de grandes foules pourraient engendrer une hausse du nombre de cas.»

Masque obligatoire 

Les forces de l’ordre lancent ainsi un appel aux Mauriciens, pour qu’ils «prennent leurs responsabilités et limitent ainsi le nombre de contaminations». 

Le port du masque est toujours obligatoire sur la plage, et la distanciation physique est de rigueur, rappelle la police. «Le virus est toujours là et les grands rassemblements pourraient engendrer une hausse du nombre de cas.» 

Néanmoins, malgré les consignes de la police, plusieurs Mauriciens comptent bien se rendre à la plage pour pique-niquer aujourd’hui mais aussi demain, lundi «Nounn pran konzé. C’est le moment où l’on peut profiter d’un moment entre famille. On verra bien...»