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Jeux d’argent: la GRA veut implanter des casinos virtuels à Maurice
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Jeux d’argent: la GRA veut implanter des casinos virtuels à Maurice
C’est la énième fois que la Gambling Regulatory Authority (GRA) cherche à attirer des sociétés de jeux d’argent en ligne pour s’implanter au pays. Des casinos en ligne, des roulettes et machines à sous virtuelles offrent un espace infini inexploré à Maurice. C’est le but de cet énième appel d’offres qui vise à revoir la loi et pour permettre de promulguer un article de la loi.
Selon l’appel d’offres qui prend fin le 18 mai, les compagnies étrangères spécialisées dans le jeu vont pouvoir utiliser Maurice pour offrir leurs services à travers le monde. Sauf aux Mauriciens eux-mêmes qui n’y auront pas accès.
La GRA n’a jamais octroyé de licence pour les paris en ligne depuis Maurice. Le consultant ou la firme de conseil doit pouvoir aider l’État à introduire une loi-cadre qui réglementera ce segment des jeux. Dans le document d’appel à candidatures, il est clairement indiqué que cela s’ouvre aux étrangers mais pas aux habitants.
Depuis le lockdown avec les courses hippiques in camera et les bookies qui sont déboutés, la GRA a connu une baisse de revenus. Or, l’interactive gambling permettrait d’avoir d’autres revenus. Des licences telles que le Casino Digital Game, le Gaming House Digital Game et le Limited Payout Machine Digital Game sont des pistes à explorer pour augmenter les revenus avec ces sociétés qui vont s’installer à Maurice.
À savoir que le Schedule XVIII de la GRA Act n’a jamais été promulgué en l’absence d’une législation appropriée pour l’interactive gambling et l’online gambling. Car il n’a pas été défini à qui serait ouvert ce type de loisirs. Surtout, aucun paramètre n’a été défini pour qu’un joueur puisse récupérer ses gains.
L’important centre financier qu’est Maurice se veut une plateforme pour casinos et autres jeux de hasard et d’argent. Le consultant devra définir les réglementations, les frais et la taxe sur cette activité. Le but est de booster l’économie grâce à la taxation, entre autres. La création d’emplois n’est pas à négliger non plus.
Le consultant doit faire une évaluation technique, financière et juridique de la chose avant que la mesure ne soit étudiée en profondeur. L’État veut s’assurer que l’arrivée de ces entreprises n’amène pas son lot de problèmes, tels les transactions illégales ou le blanchiment d’argent.
Le consultant, dont le rapport est attendu deux mois après l’octroi de son contrat, aura à organiser un atelier de travail pour débattre de la question.
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