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Morcellement négligé: Aurea, l’autre face de Côte-d’Or

25 avril 2022, 14:00

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Morcellement négligé: Aurea, l’autre face de Côte-d’Or

Il y a une dizaine d’années, le morcellement Aurea de Côte-d’Or était considéré comme une région phare du pays. Même avant que le centre sportif ne sorte de terre. Le Sugar Investment Trust (SIT) est l’initiateur du projet et ils ont été nombreux à investir plus de Rs 2 millions pour acquérir un lopin de terre, au début des années 2010, après des promesses que la région serait dotée d’un amphithéâtre, d’espaces verts, de maisons de commerce et qu’elle serait desservie par des autobus. 

Certains ont commencé à construire et, aujourd’hui, ce morcellement compte une cinquantaine de maisons. Le SIT avait fait comprendre aux acheteurs qu’il s’occuperait des infrastructures pendant cinq ans – de 2012 et 2017 – et que les autorités locales prendraient le relais. 

Toutefois, c’est devenu ensuite un véritable cassetête pour les habitants. Ils apprennent que le morcellement est sous la responsabilité de deux autorités. Une partie est gérée par le conseil de district de Moka et l’autre tombe sous la responsabilité de la mairie de Vacoas-Phoenix. Mais point d’entretien. 

Un abribus qui sert de lieu de rencontre pour des fêtards.

Aurea sombre donc dans la négligence : pas de ramassage d’ordures et aucun entretien de l’éclairage des routes. Les abribus sont sales et fréquentés par des fêtards qui laissent des déchets après s’être amusés. Il n’y a que le lieu pour l’amphithéâtre, mais point de construction. Plus loin, il y avait une résidence modèle, mais il n’y a eu aucun suivi et elle attire aujourd’hui des personnes «bizarres» à la tombée de la nuit. 

Des habitants se demandent pourquoi les autorités se vantent de Côte-d’Or et annoncent des projets, dont le centre de médecine ayurvédique, mais qu’à deux ou trois kilomètres plus loin, un morcellement n’existe qu’en apparence. Au niveau du conseil de district de Moka, on nous a confirmé qu’une partie du morcellement tombe bien sous sa responsabilité, mais notre source n’a pas été en mesure de dire si des services y sont disponibles. En revanche, à Vacoas-Phoenix, personne n’a pu nous renseigner.