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Curepipe - Fillette de 7 ans agressée sexuellement: «Un Monsieur m’a enlevée…»
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Curepipe - Fillette de 7 ans agressée sexuellement: «Un Monsieur m’a enlevée…»
«Bolom Sounga.» C’est ainsi que la police qualifie l’agresseur d’une fillette de sept ans. Celui-ci, connu sous le nom de Bissoonduth Ramdass, un habitant de Bois-des-Amourettes de 56 ans et connu des services de police, aurait utilisé le même modus operandi que le méchant qui fait peur aux enfants. Cela, afin d’attirer sa proie dans un buisson, à Curepipe, vendredi 29 avril.
Bissoonduth Rambass, père de neuf enfants, a été arrêté, après avoir été identifié grâce à ses vêtements, entre autres. Hier, après avoir comparu devant la Bail and Remand Court, il a été reconduit en cellule policière. Il comparaîtra au tribunal de Curepipe, aujourd’hui.
Ce cas de «causing harm to a child» a été rapporté au poste de police de Curepipe dans la soirée de vendredi, vers 20 heures, par un peintre de 47 ans, accompagné d’un ami de 25 ans. Le quadragénaire a raconté avoir vu une fillette sortir d’un buisson à la rue St-Clément, tout près d’un pont. Elle titubait sans faire attention aux voitures sur la route.
Le peintre raconte qu’il a porté secours à la fillette sans défense. Il a été surpris de voir ses vêtements tachés de sang et des ecchymoses sur son visage et à la tête. Il a questionné l’enfant pour comprendre ce qui s’était passé et elle a répondu : «Un Monsieur m’a enlevée et m’a frappée. Il est vieux et barbu et il est parti.»
Sans plus tarder, le peintre demande de l’aide à un conducteur qui passait. Il l’emmène au poste de police afin de faire le nécessaire pour retrouver ses parents et agir. La police réussit à retrouver ses parents et la transporte à l’hôpital pour être examinée par un médecin.
Acte de barbarie
La fillette relate sa mésaventure aux policiers. Elle jouait dans la cour quand Bissoonduth Ramdass l’a accostée. «Si to pa vini mo pou bat twa.» Elle a pris peur et l’a suivi sur un terrain en friche où le quinquagénaire a commis son acte de barbarie.
Selon l’enfant, Bissoonduth Ramdass l’a obligée à l’embrasser, mais elle a refusé et l’a frappé. Il a aussi volé la tablette qu’avait la fillette en sa possession. Après avoir abusé d’elle, il l’a laissée sur place. Mais la petite, courageuse, malgré ses blessures, s’est relevée et a essayé de retrouver son chemin.
Elle a été admise à l’hôpital de Rose-Belle. Elle est avec ses parents et sa grand-mère maternelle. Elle a eu deux points de suture à l’arcade sourcilière et elle a une dent cassée mais son état de santé est stable. La famille est traumatisée par cet événement et demande que justice soit faite.
Après cette agression sexuelle, les policiers vont à la recherche du malfrat. Dans la même soirée, plusieurs unités de la police de Curepipe se mettent à travailler sur ce dossier, qui donne froid dans le dos. Comme c’est la tombée de la nuit, les recherches n’aboutiront pas à grand-chose.
L’opération est reportée au lendemain. Une grosse équipe est alors mobilisée samedi. L’enquête est menée par la Criminal Investigation Division de Curepipe, menée par le DI Nundoo, le Field Intelligence Office mené par le DPS Gopeechand, sous la supervision du surintendant Surnam, samedi. Ils ratissent les lieux, principalement la rue St-Clément. L’homme est alors identifié et la police ne tarde pas à mettre la main sur Bissounduth Ramdass.
Ce qui a facilité la tâche des policiers, c’est que le suspect n’avait pas changé de vêtements après l’agression. Mais lors de son arrestation, il s’était rasé la barbe pour ne pas être reconnu. Bissoonduth Rambass, un habitant des Bois-des-Amourettes, est domicilié à Floréal depuis l’année dernière. Il a fui sa maison après avoir agressé un homme dans le Sud durant le confinement, le 5 avril 2021.
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