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Manque de main-d’œuvre: les opérateurs textile demandent plus de facilités pour engager des étrangers
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Manque de main-d’œuvre: les opérateurs textile demandent plus de facilités pour engager des étrangers
La main-d’œuvre et le fret. Ce sont toujours les problématiques des entreprises du secteur manufacturier. Le ministre du Développement industriel, Sunil Bholah, a effectué une visite chez deux grands opérateurs dans le textile et l’habillement, hier matin. Notamment à Firemount Textiles Ltd/ FM Denim Co. Ltd et la Compagnie Mauricienne Textile (CMT) Ltée.
Cette rencontre avec les dirigeants des entreprises d’exportation a eu lieu afin de permettre au ministre de faire un constat de visu pour d’identifier les difficultés et de discuter des moyens pour remédier à la situation. Par la même occasion, il espère accroître les exportations et renforcer le soutien du gouvernement à l’industrie. Car une croissance de 50 % sur trois ans est fixée comme objectif.
«Le problème majeur des opérateurs, en ce moment, est un manque accru de maind’œuvre. Ils sont obligés d’investir dans l’automatisation. Les opérateurs ont fait des investissements massifs dans le cadre de l’industrie 4.0. Je suis impressionné par toutes ces machines qui opèrent», a observé le ministre. Il a toutefois souligné qu’«il y aura toujours le besoin de la maind’œuvre qualifiée».
D’ailleurs, lors de cette visite, Anil Kohli, directeur de Firemount Textiles Ltd/FM Denim Co Ltd, a fait part de son plan d’expansion et du niveau de productivité que l’entreprise vise à atteindre. Il a aussi abordé les problèmes liés au fret. Etant en manque de main-d’œuvre, il a abordé la question du recrutement de celle-ci de l’étranger.
Les opérateurs demandent d’accélérer les procédures pour faire venir les travailleurs étrangers. Car leurs carnets de commandes sont remplis. Certains ont des commandes jusqu’aux mois de novembre et décembre.
Il est observé que le marché sud-africain connaît une expansion. Ce qui est considéré comme une bonne nouvelle au vu des défis au niveau mondial. Après l’Europe, c’est un deuxième marché qui peut soutenir l’industrie. A la Compagnie Mauricienne de Textile (CMT) Ltée, il est a été convenu qu’il faut trouver des moyens pour être plus efficient et compétitif. L’entreprise produit 20 à 25 tonnes de fil par jour et au niveau du tricotage, elle compte une capacité d’environ de 40 à 45 tonnes quotidiennement.
Le ministre effectuera d’autres visites dans d’autres entreprises d’autres secteurs comme ceux opérant dans la production d’accessoires médicaux, la bijouterie, l’industrie du cuir, entre autres. «Le secteur manufacturier est ‘foreign exchange earner’. Son poids d’amener de la devise étrangère au pays est conséquent. C’est pourquoi il faut augmenter le volume de l’export et aussi faciliter les opérations. Il faut les encadrer et les soutenir», a-t-il fait remarquer. Dans cette même optique, Sunil Bholah a fait part des observations des opérateurs à la consultation pré-budgétaire qui a eu lieu hier aprèsmidi. Car, au dire de celuici, le secteur manufacturier doit être préservé.
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