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Politique: l’Entente de l’Espoir défie Pravind Jugnauth dans son fief au numéro 8
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Politique: l’Entente de l’Espoir défie Pravind Jugnauth dans son fief au numéro 8
C’est la première sortie officielle de l’Entente de l’Espoir, qui est composée du Rassemblement mauricien (RM), du Parti mauricien social démocrate (PMSD), du Mouvement militant mauricien (MMM) et du Reform Party. Les quatre leaders ont pris la parole au Centre Secours Mutuel, à Saint-Pierre.
Le premier à s’adresser à l’assistance, composée d’une cinquantaine personnes, c’est Xavier-Luc Duval, leader de l’opposition et du PMSD. Selon ce dernier, l’Entente de l’Espoir doit rester soudée. La priorité est la motion de blâme déposée par Xavier-Luc Duval. Cette motion sera débattue mardi prochain au Parlement. «Le gouvernement doit changer son regard sur les Mauriciens. Aujourd’hui (NdlR : hier), le prix du transport a augmenté comme si nous ne sommes pas suffisamment étouffés par le coût de la vie. Comment peut-on vivre avec Rs 11 000 alors que l’argent est jeté par les fenêtres», a lancé Xavier-Luc Duval.
Le leader de l’opposition a une fois de plus fait un appel au gouvernement : «Révisez les prix des produits de consommation, la baisse du prix de l’essence, la révision à la hausse du salaire minimal, la hausse de la pension.» Xavier-Luc Duval devait aussi s’insurger contre les mesures sanitaires qui restreignent le nombre de personnes à une assemblée et prolongent le port du masque.
Le leader du Rassemblement mauricien, Nando Bodha, a profité de sa présence au numéro 8 pour revenir sur sa démission en février 2021 comme ministre. Il a commenté l’affaire Kistnen, l’argent sale, les projets faramineux et la situation des courses hippiques. Nando Bodha a martelé qu’il faut des changements en profondeur avant de préciser que c’est «un dernier grand combat politique pour beaucoup». Il a proposé que tous les postes constitutionnels soient limités à deux mandats.
Roshi Bhadain, leader du Reform Party a, pour sa part, parlé de la situation économique avec la dépréciation de la roupie. Il a critiqué la hausse du prix du ticket dans le transport public et a prévenu que d’autres hausses vont intervenir. «Plus vite ils partent plus vite nous allons diriger. Depuis cinq ans je parle du changement d’un système. Dans l’affaire Kistnen, ce qui lui est arrivé, il faut que les Mauriciens réfléchissent à ne plus remettre le MSM au pouvoir», a souligné ce dernier.
Le dernier à prendre la parole, c’est Paul Bérenger, leader historique du MMM. «Ils sont en train d’hypothéquer l’avenir de nos enfants. Nous allons apporter notre soutien au «Motion of No Confidence». Les prix augmentent tous les jours et le money politics prend de l’ampleur. Nous allons faire dégringoler le MSM. Le plus tôt possible nous les ferons partir, nous allons sauver le pays. Nous nous préparons à gagner les élections. Quant au PTr, ils vont voir ce qu’ils doivent faire de leur côté», a fait ressortir le leader du MMM.
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