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Décès du militaire Joachim Paumero: le Dr Gungadin explique les conclusions de l’autopsie en cour
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Décès du militaire Joachim Paumero: le Dr Gungadin explique les conclusions de l’autopsie en cour
L’enquête judiciaire initiée pour faire la lumière sur les circonstances entourant la mort de Joachim Paumero s’est poursuivie devant la cour de district de Bambous, hier. Le jeune militaire franco-mauricien de 26 ans avait été retrouvé mort au pied d’une falaise, le 29 juillet 2016.
Tandis que 31 témoins au total seront auditionnés lors des séances présidées par la magistrate Nitisha Seebaluck, le Dr Sudesh Kumar Gungadin, qui avait pratiqué l’autopsie sur la victime, a indiqué en cour la cause du décès. «La victime a subi une fracture du crâne, de mâchoire du côté droit, de côte du côté droit et les blessures subies sont compatibles à une chute d’une hauteur. D’ailleurs, la partie intérieure du crâne qui a été endommagée serait due à une collision avec une surface dure», précise le médecin-légiste.
Interrogé sur la présence de coupure, de balle ou de strangulation par la poursuite, le Dr Sudesh Kumar Gungadin devait répondre qu’aucune telle trace n’a été détectée. «Pouvez-vous donner une indication quant à la façon dont la victime a fait la chute ?» a demandé Mᵉ Erickson Mooneapillay, qui représente les intérêts de la famille de la victime. Ce à quoi le témoin dit que ces détails ne sont pas de sa juridiction.
Il a également été confronté à une photo dans laquelle la victime était positionnée sur sa droite et, une fois de plus, le Dr Sudesh Kumar Gungadin a demandé s’il s’agit de la position dans laquelle le jeune homme a été découvert. L’homme de loi, n’ayant pas la réponse, a retiré sa question. «Le rapport du test toxicologique s’est révélé négatif et je peux dire que la mort remonte à 15 jours avant la découverte macabre vu que le corps était en état de décomposition et que des graisses ont commencé à l’entourer», poursuit le Dr Gungadin.
Les autres témoins devront revenir en cour le 12 juillet. Pour rappel, le policier Beedassy, affecté au poste de police de Bambous, avait, lors de la dernière séance, concédé que les caméras de Brinks n’étaient pas opérationnelles dans la région de Cascavelle dans la nuit de la disparition «mystérieuse» de la victime et que cette séance a été ouverte suivant les doléances de la famille qui maintient qu’il s’agissait bien d’un assassinat. Cela, bien que l’enquête policière n’ait conclu à aucun acte malveillant.
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