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Goodlands: Il découvre avec stupeur une vidéo de sa fille sur Telegram
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Goodlands: Il découvre avec stupeur une vidéo de sa fille sur Telegram
Les vidéos sur Telegram circulent toujours. Un père de famille y a découvert avec stupeur une vidéo de sa fille mineure. Il a porté plainte au poste de police de Goodlands, samedi, après avoir téléchargé la vidéo pour la remettre à la police et demandé qu’une enquête soit ouverte.
En effet, le 11 mai, il apprend, tout à fait par hasard, qu’une vidéo d’une durée de 1 m 26s montrant sa fille de 17 ans, en train de faire une fellation à un homme, est en circulation sur Telegram. Il interroge sa fille et cette dernière ignore comment cette vidéo intime s’est retrouvée sur cette application. Le père de famille, troublé, mène une petite enquête, mais ne parvenant pas à ses fins, il décide de porter plainte à la police.
Une autre adolescente avait également rapporté un cas à la police, en mars, après avoir appris qu’une vidéo d’elle circulait sur Telegram. En effet, en juin 2020, elle avait été victime d’un chantage. Un individu avait pris contact avec elle, lui demandant de faire une vidéo d’elle en position compromettante et que, si elle ne le faisait pas, ses proches en feraient les frais. Elle ignore l’identité de l’individu qui se trouvait devant chez elle lorsqu’il lui parlait. Effrayée, la jeune fille s’est exécutée. Deux ans plus tard, elle devait apprendre que la vidéo circule sur Telegram.
Utilisées comme appât
Ce n’est pas la première vidéo d’une mineure qui circule sans son consentement sur cette application. Plusieurs jeunes filles ont eu le choc de leur vie après qu’elles se sont rendu compte qu’elles avaient été utilisées comme appât. Certaines ne pouvant tenir le choc se sont même donné la mort. D’autres plus déterminées sont allées au poste de police.
En mars 2021, quand l’affaire éclate, plusieurs jeunes femmes avaient porté plainte. Elles ont appris que des photos intimes ou des vidéos compromettantes d’elles prises à leur insu ou même avec leur consentement circulent contre leur gré sur cette application.
Jenssy Sabapathee, travailleuse sociale et assistante juridique, avait fait éclater cette affaire de prostitution en ligne. Elle avait par la suite été victime elle aussi. Elle a vu sa photo manipulée pour faire croire que c’était elle. Un policier de la Cybercrime Unit, aurait été à l’origine du montage. Ce dernier devait, lui, rapporter que son téléphone avait été égaré et, lors de son interpellation, il devait nier toute implication dans cette affaire. Sa maison avait été également perquisitionnée.
Après l’éclatement de cette affaire, il y a eu une série d’arrestations, mais les suspects devaient être ensuite libérés sous caution. Un an après, les plaintes continuent. Sollicitée pour une réaction, une source du Central Criminal Investigation Department a soutenu que l’enquête est toujours en cours mais que cela prend du temps.
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