Il avait été intercepté à l’aéroport SSR, le 5 mai, par les officiers de la Customs Anti-Narcotics Section. Dans sa valise, il y avait du matériel pour la fabrication de faux billets et de faux passeports. En tout, 409 feuilles en papier – des imprimés du billet d’un dollar et de 500 euros – du sel fixateur, une bouteille d’alcool à plus de 70 degrés, une bouteille de colle, un faux passeport américain et trois faux passeports internationaux ont été retrouvés. Le tout était caché dans une poche d’une valise normale. Placé en état d’arrestation sous une accusation provisoire d’usage de faux, le Camerounais, âgé de 39 ans, a comparu devant le tribunal de Mahébourg la semaine dernière où la magistrature a accédé à la motion de son avocat, Yousuf Azaree, qui avait réclamé l’abandon d’accusation. Du coup, le Camerounais a pu regagner son pays après la levée de l’interdiction de quitter le pays qui pesait sur lui.

Son arrestation fait suite à un exercice de scanning où les officiers ont trouvé des livrets qui affichaient une anomalie dans sa valise. Les livrets ont été soumis à un appareil infrarouge qui a révélé l’image des deux devises étrangères, soit l’euro et le dollar. 

Questionné une première fois par les officiers sur les raisons pour lesquelles il souhaitait introduire ces livrets sur le territoire mauricien, le Camerounais qui s’est présenté comme un investment consultant a répondu qu’il avait acheté ces coupures dans une boutique au Cameroun et qu’il voulait faire des étiquettes avec.