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Allégations de vente d’enfants: Une enquête ouverte pour trafic humain
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Allégations de vente d’enfants: Une enquête ouverte pour trafic humain
À la suite d’allégations de trafic d’enfants dans les faubourgs de la capitale, une plainte a été faite par la Child Development Unit (CDU) hier au poste de police des Line Barracks. Une enquête pour trafic humain a été ouverte. Suite à cette plainte, une femme, soupçonnée d’avoir acheté un bébé à Rs 5 000, explique qu’il n’en est rien et que sa cousine aurait remis de l’argent aux parents biologiques de l’enfant pour les aider…
Dans notre édition du dimanche 22 mai, il était question d’un couple qui consommerait de la drogue et qui vendrait ses enfants. Dernièrement, un bébé âgé d’un mois aurait été remis à une dame contre paiement. Dans sa plainte aux Line Barracks, une Family Welfare and Protection Officer a expliqué qu’une dame, âgée de 42 ans et habitant à Vallée-des-Prêtres, s’est présentée volontairement au bureau de l’instance pour s’expliquer sur les circonstances dans lesquelles elle s’est retrouvée avec le bébé en question.
«Les Rs 5 000 qui ont été remises étaient une aide financière et pas un paiement pour avoir un enfant.»
Selon ses dires, elle a fait la connaissance d’une dame âgée de 31 ans, sans domicile fixe et qui vend des pistaches. «Je lui ai demandé comment elle allait faire pour prendre soin de son enfant et elle m’a confiée qu’elle est en difficulté financière. Mais comme je dois moi-même m’occuper de l’enfant de ma fille, décédée du Covid, je ne pouvais pas lui proposer mon aide. J’en ai parlé à ma cousine qui a accepté de prendre le nouveau-né sous sa garde jusqu’à ce que la situation de la mère s’améliore. Les Rs 5 000 qui ont été remises étaient une aide financière et pas un paiement pour avoir un enfant. Un enfant, ça ne s’achète pas !»
Connue des services de police, la mère du nourrisson sera bientôt convoquée par la Brigade pour la Protection de la Famille qui cherche à savoir comment son enfant s’est retrouvé avec une autre femme. La police tente de déterminer s’il y a vraiment un réseau de trafic humain en place. Quant à la cousine de la quadragénaire, elle a enclenché les démarches pour l’adoption du bébé.
Sollicités, les proches de la suspecte avancent qu’ils ont appris que des officiers de la CDU s’étaient rendus au guest-house où elle logeait. «Nou kontan ki lotorite pe pran bann aksion pou sa zanfan-la.» Ils confient également que la mère aurait déjà vendu quatre enfants de cette manière et qu’au total, elle en a 10 qui ont été confiés à d’autres personnes. Ils réitèrent qu’ils ont tenu à dénoncer cette pratique pour que les enfants ne soient plus maltraités.
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