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Bail du Champ-de-Mars: COIREC fait durer le suspense
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Bail du Champ-de-Mars: COIREC fait durer le suspense
L’attente est interminable pour la MTC Sports and Leisure (MTCSL) et la nouvelle entité hippique People’s Turf Plc (PTP) dans leur bataille pour la conquête du Champ-du-Mars auprès de Côte-d’Or International Racecourse and Entertainment Complex Ltd (COIREC). À qui incombe la responsabilité d’allouer le plus vieil hippodrome de l’hémisphère sud à un organisateur de courses pour le besoin des activités hippiques qui sont en hibernation depuis décembre de l’année dernière pour de mauvaises raisons, provoquées notamment par de gros macadams dans les relations entre l’organisateur historique, le MTC, à travers sa filiale la MTCSL, et les autorités gouvernementales, dont principalement la Gambling Regulatory Authority (GRA).
À hier soir, les deux postulants pour gérer le Champ-de-Mars – une des conditions imposées par la GRA pour être éligible à une licence de «racing organiser» –, attendaient toujours le verdict de la COIREC, créée sous l’égide du ministère des Finances, mais qui est entre-temps passée sous le Prime Minister’s Office.
Si du côté de la PTP les travaux se poursuivent au Champ-de-Mars où seront aménagés une Jockeys’ Room et une salle pour les commissaires à l’intérieur du bâtiment qui abrite le casino Hippodrome Club, en revanche l’attente d’un verdict de la COIREC devient de plus en plus angoissante pour la MTCSL et ses quelque 250- 300 employés. La compagnie, qui fait face à de grosses difficultés financières, a informé son personnel que si elle n’obtient pas le bail pour «l’utilisation exclusive du Champ-de-Mars» et «dans l’échéance de ce vendredi 27 mai (NdlR, aujourd’hui) nous n’aurons pas d’autre choix que de prendre la décision de placer la société en administration volontaire puisque nous n’aurons plus de solution pour payer les salaires de nos fidèles employés».
Depuis cette annonce faite mercredi, la peur, l’angoisse et l’incertitude gagnent les rangs des employés qui ne savent plus désormais de quoi sera fait leur avenir, même s’ils continuent à répondre présent sur leur lieu de travail. Mais plus la COIREC tarde à trancher, plus la tension grimpera non seulement chez les employés, mais également chez les écuries. «Si les palefreniers n’obtiennent pas leurs salaires, qui s’occuperont des chevaux s’ils décident de ne plus venir travailler ?» se demande un des leading trainers.
Le recours à une grève des palefreniers la semaine prochaine n’est pas à écarter après une réunion qu’a eue le syndicaliste Jack Bizlall, qui les représente, au ministère du Travail mercredi, en présence des représentants de la MTCSL. Sans compter que l’ICAC aurait été saisie, dit-on, d’un dossier, l’occurrence la question du pension fund des employés, qui risque de faire encore du bruit sur la piste.
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