Elle n’avait que trois ans. La petite Ananya Chinamun a rendu l’âme le mardi 31 mai. L’autopsie a attribué son décès à une fracture du crâne. La veille, elle avait été transportée à l’hôpital Victoria par ses parents et avait été admise aux soins intensifs. Plus tôt ce jour-là, sa mère l’avait découverte inerte dans sa chambre. Elle gisait sur le ventre et avait une bosse sur le front.

C’est aux alentours de 12h30, alors que la mère de la petite est dans le salon qu’elle entend un grand bruit provenant de la chambre de la fillette. Lorsqu’elle y accourt, c’est pour voir Ananya  inconsciente, allongée sur le sol, les deux bras derrière le dos. L’enfant saigne du nez, a des blessures aux lèvres et une grosse bosse au front. Bouleversée, la mère appelle son nom à plusieurs reprises, tente de réveiller la petite, mais cette dernière n’ouvre pas les yeux. La mère alerte aussitôt son époux et les parents transportent l’enfant à l’hôpital Victoria. Sur place, la petite passe un test X-Ray. Résultat : les médecins informent les parents que l’état de la petite est jugé inquiétant. Avant qu’Ananya ne pousse son dernier soupir.

A la police, au poste se trouvant à l’hôpital Victoria, la mère a expliqué qu’elle soupçonne que la petite a grimpé sur une armoire, chose qu’elle avait l’habitude de faire. Sauf que cette fois-là, Ananya aurait perdu l’équilibre et fait une chute fatale.