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Saisie de tasers en 2018: le compte n’est pas bon
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Saisie de tasers en 2018: le compte n’est pas bon
La question que tout le monde se pose : d’où proviennent les tasers utilisés par les officiers de la CID de Terre-Rouge, dans les vidéos de torture qui provoquent polémique et indignation depuis samedi soir ? D’autant plus que ces armes sont illégales à Maurice. Les langues se délient.
Selon nos sources, les armes utilisées par les policiers pour torturer des suspects proviendraient d’une opération où une importante saisie de tasers avait eu lieu. Opération à laquelle avait participé l’équipe de la CID de Terre-Rouge – incriminée dans cette affaire – et l’ancienne Anti-Robbery Squad Northern...
C’est plus précisément le 30 janvier 2018 que les officiers avaient saisi les tasers en question, qui se trouvaient à bord d’une voiture. Trois habitants de Bel-Védère, dont deux âgés de 18 et 20 ans, de même qu’un autre ado de 18 ans, habitant The Vale, avaient été arrêtés. Ayant eu des infos selon lesquelles ces jeunes vendaient ces pistolets à impulsion électrique, les policiers s’étaient fait passer pour des acheteurs. Ils avaient ensuite déclaré qu’ils avaient mis la main sur 138 tasers.
Mais des sources viennent affirmer le contraire. «Plis ki sa inn sézi, zot inn déklar zis 138 ‘exhibits’, léres zot inn pran zot inn vann ar dimounn tou», confie un de nos interlocuteurs. Mais est-ce bien ceux-là qui ont été utilisés pour torturer les victimes, qui ont elles aussi été arrêtées en 2018 ? L’interrogatoire des policiers interpellés devrait permettre de dire si c’est le cas. À moins que la loi du silence ne prévale…
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